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17/04/2015

TOTAL LA MÈDE : l'État doit mettre en oeuvre une véritable politique économique qui s'appuie sur le patrimoine industriel

Dans le cadre de la restructuration de son activité en France qui a déjà conduit, en 2010, à la fermeture de la raffinerie de Dunkerque, Total vient d’annoncer la fin du raffinage de pétrole brut sur le site de La Mède.

 

Bilan social de l’opération, 178 suppressions de postes et un plan de reconversion des activités tourné vers les biocarburants, la logistique, le photovoltaïque.

 

Sous couvert d’une transition éco responsable vers une industrie respectueuse des ressources naturelles de la planète, et au regard de bilans comptables recentrés sur le seul site de la Mède, c’est la capacité de raffinage qui prend un nouveau coup d’arrêt avec la fermeture d’une 5ème raffinerie en France.

 

Toucher à la capacité de raffinage, c’est renoncer aux grands principes de défense et d’autonomie nationales instaurés par la loi du 30 mars 1928, cette même loi qui a permis aux grands groupes pétroliers français dont Total et Elf, de se développer au niveau que l’on connaît aujourd’hui.

 

En mettant peu à peu fin aux activités de raffinage sur le sol français, c’est toute une activité structurante à laquelle l’Etat renonce depuis quelques années. Même si l’annonce d’investissement sur le territoire national et sur le site de la Mède, par le groupe TOTAL, constitue une décision plutôt favorable pour le site, pour l’emploi, et pour le territoire.

 

Aux côtés des salariés de la raffinerie de Total La Mède et des entreprises sous-traitantes, demandons à l’Etat de mettre en œuvre une véritable politique économique qui s’appuie sur le patrimoine industriel que nous avons su bâtir et protéger pour la grandeur de la France.

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