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10/09/2013

METROPOLE : continuons à exiger ensemble un référendum

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Vous avez été très nombreux dimanche à participer au rassemblement organisé à l’appel du groupe des élus communistes et partenaires de la Ville et du Front de gauche pour redire une fois encore, une fois de plus, votre opposition à la création de la métropole marseillaise et pour exiger que votre voix soit entendue avec la mise en place, par le gouvernement, d’un référendum.

Je tiens tout d’abord à vous remercier et à vous féliciter pour votre mobilisation mais aussi à vous confirmer que celle-ci n’est pas vaine car contrairement à ce qui est dit et écrit, ici ou là : NON la métropole ce n’est pas fait !

NON, elle n’est pas définitivement votée au parlement !

Comment peut-on nier à ce point la représentation nationale en déclarant, élus marseillais et journalistes, que c’est fait ?

Vous ? Vous et les populations de notre département, vous n’avez pas votre mot à dire ?

Et les Maires, ces 109 maires sur 119 qui refusent l’instauration forcée d’une métropole ne compterait que pour du beurre ? Eux qui sont élus de leurs populations, qui sont au quotidien en proximité avec les citoyens, qui refusent ce déni de démocratie quelle que soit leur appartenance politique : socialistes, U.M.P. U.D.I., sans étiquettes, communistes…

NON, ce n’est pas ma conception de la démocratie !

Ce n’est pas notre conception de la démocratie !

En réalité, nous avons face à nous un projet de centralisation qui va éloigner les centres de décision des citoyens.

Marseille a besoin de la solidarité nationale, de l’investissement de l’Etat, pour trouver le juste essor qu’elle doit connaître.

La solidarité départementale elle, est déjà acquise avec les règles de péréquation horizontale imposées aux E.P.C.I. existants.

A l’échelle départementale, ce n’est pas la métropole qui règlera la question des transports. Elle ne pourra se régler qu’avec le réseau ferroviaire qui relève de la compétence de la Région et subit les politiques d’économie drastique de la S.N.C.F. sur le réseau T.E.R. !

En matière d‘emploi, de logement, d’environnement, d’infrastructures ou de politique industrielle ce sont les choix du gouvernement qui détermineront l’évolution économique et sociale.

Notre proposition de créer un Etablissement Public Opérationnel de Coopération, qui pourrait voir le jour tout de suite, qui assumerait des compétences transversales en matière de transports, de développement économique, d’environnement et d’aménagement de l’espace est LA solution d’aujourd’hui ;

Elle l’est d’autant plus qu’elle est portée par les Maires et associe les communes, les E.P.C.I., le Département et la Région.

 Sérieuse et constructive, elle est une vraie réponse, consensuelle et opérationnelle, aux problèmes posés.

Enfin, OUI, mille fois OUI : IL FAUT UN REFERENDUM !

Comment imaginer une seule seconde qu’un tel bouleversement institutionnel puisse se réaliser sans que les citoyens ne puissent s’exprimer.

On ne fait pas une réforme de la démocratie locale sans démocratie !

Depuis le mois d’octobre, je porte une proposition de référendum. Celui-ci doit être organisé par le représentant de l’Etat au niveau de chacune des communautés d’agglomérations concernées.

L’article 72 de la constitution prévoit que lors de la création d’une collectivité territoriale spécifique, un référendum puisse être  organisé.

Le référendum est donc indispensable.

Voilà ce qui doit nous rassembler en mettant au cœur de notre action le service public et la démocratie locale.

Ce sont mes combats de tous les jours, c’est un combat commun de la majorité municipale à Martigues,

A quelques mois d’échéances majeures qui elles aussi pèseront de tout leur poids sur l’avenir, c’est le même appel au rassemblement le plus large que je porte.

Ce qui nous unit c’est Martigues, c’est notre territoire.

C’est notre art de vivre.

Ce sont ces choix du quotidien et de l’avenir qui ont fait de notre ville ce qu’elle est :

Une ville moderne, sociale, solidaire où les valeurs d’humanisme, de solidarité, de service public, c’est-à-dire d’intérêt général, de laïcité mais aussi de résistance, nous unissent.

Une ville pour tous et par tous qui avec la force de sa jeunesse, le talent de ses acteurs associatifs, économiques, culturel ou sportifs, avec le savoir être et le savoir-faire de ses anciens, la culture industrielle et innovante de son tissu économique et de ses salariés saura construire, sans tutelle ni diktat, l’avenir qu’elle mérite.

Je suis disponible motivé pour continuer à construire avec celles et ceux qui partagent ces valeurs et cette passion commune pour MARTIGUES.

Aujourd’hui est une étape qui sera suivie de beaucoup d’autres.

Soyez motivés, soyez inventifs, soyez combattifs comme je le suis moi-même ici à Martigues et sur les bancs de l’Assemblée. Ma force, NOTRE force, c’est vous qui NOUS la donnez.

14:33 | Lien permanent

02/09/2013

S.N.C.M : un enjeu majeur de service public et de développement industriel

Lors de sa conférence de presse de rentrée, Monsieur Frédéric CUVILLIER, Ministre délégué chargé des transports a affirmé la volonté du gouvernement français de garantir la continuité territoriale Corse-continent dans le cadre du service public et la détermination de l’Etat à refuser les sanctions de l’Union Européenne prononcées au nom de la concurrence libre et non faussée qui est une arme de destruction massive de nos services publics.

Je me réjouis de l’affirmation du gouvernement puisqu’elle va dans le sens des interventions que j’ai prononcé à l’Assemblée nationale au mois de juin demandant que l’Etat pèse de tout son poids pour que la SNCM se voit attribuer l’ensemble de la Délégation de Service Public sur la desserte Corse-Continent et que les engagements de renouvellement de flotte soient garantis par la construction de navires au Gaz Naturel Liquéfié qui conjuguent transition énergétique et relance industrielle.

Il faut désormais aller au bout de la logique et la SNCM doit se voir attribuer, dès ce mois-ci la Délégation de service public dans son ensemble afin qu’elle ne soit pas cédée à une compagnie low-coast qui ne respecte ni le droit social français ni les conditions de sécurité avec une flotte considérée lors de l’analyse des appels d’offres comme trop vétuste.

Par ailleurs, l’Union Européenne, qui a confirmé sa sanction contre la S.N.C.M. doit faire machine arrière. Il est inacceptable de voir l’Union Européenne « vider les caisses de la compagnie » au détriment de l’emploi et du service public !

Cela confirme l’exigence de dépasser les contraintes européennes pour imposer le pavillon français de premier registre pour le cabotage national et de reconstituer le capital public de la S.N.C.M. pour montrer la détermination de la France à conserver son indépendance en matière de transports et sa libre administration.

C’est le sens du courrier que j’ai adressé le 22 juin 2013 à Monsieur le Premier Ministre.

Je continuerai à peser pour que ces choix soient effectifs dans le cadre de la commission d’enquête sur la privatisation de la S.N.C.M. tout autant qu’aux côtés des salariés de la compagnie.

17:26 | Lien permanent