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20/10/2011

Porter d’une seule voix les besoins du territoire en matière de santé

Dans le cadre de la signature prochaine d’un Contrat local de santé (CLS) entre les communes de Martigues et de Port-de-Bouc et l’Agence régionale de santé (ARS), j’ai rencontré mardi soir les professionnels de santé de ces deux villes. C’est ensemble que nous travaillons à l’élaboration de ce nouveau contrat intercommunal afin de faire remonter de manière efficace les besoins locaux, de faciliter la mise en œuvre d’actions au bénéfice de la population et d’alerter lorsque les moyens sont en décalage avec les engagements pris. Il est important que les élus et les professionnels de santé parlent d’une seule voix, auprès du représentant de l’État qu’est l’ARS, les besoins du territoire. Le recul des politiques publiques sur l’Assurance maladie, sur l’Hôpital public, sur le secteur libéral avec des départs à la retraite non remplacés, sur les centres de santé mutualistes toujours menacés de fermeture…a des conséquences dramatiques sur les plus fragiles d’entre nous. Un patient sur quatre renonce aux soins pour des raisons financières, nous ne pouvons pas accepter une médecine à deux vitesses.

Les deux plans locaux de santé publique mis en place depuis 2003 avec Port-de-Bouc ont déjà permis de nombreuses actions en faveur de l’accès aux soins des personnes les plus précaires, dans le champ de la nutrition, de l’hygiène bucco-dentaire, de la prise en charge de la souffrance psychique, de la prévention des maladies professionnelles…Avec le futur Contrat local de santé nous allons nous pencher sur l’offre de soins ambulatoire et en établissements et sur l’offre médico-sociale qui restent déficitaires dans certains domaines. La santé est notre bien le plus précieux, ensemble nous devons continuer à résister aux mauvais coups et agri au mieux pour préserver notre système de santé issu du programme national de la Résistance.

10/10/2011

Nous devons exiger des réponses d’avenir pour l’industrie de notre territoire

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Vous le savez, la bonne nouvelle est tombée samedi en fin de matinée : l’intersyndicale et les salariés de Lyondell Basell ont obtenu le redémarrage de leur outil de travail. Un sursis de deux ans pour la raffinerie de Berre et ses 370 salariés, un laps de temps supplémentaire que s’accorde l’entrepreneur américain pour changer de stratégie industrielle ou pour trouver un repreneur. Cette belle victoire, possible grâce à la mobilisation et à la solidarité, ne doit pas nous faire oublier le devenir industriel de notre territoire.

Samedi, à la même heure que l’assemblée générale du personnel de Lyondell Basell, je participais aux côtés d’autres élus, de syndicalistes et de citoyens, au rassemblement organisé par le Front de gauche sur la Place Jean Jaurès. J’ai proposé avec mes amis Nathalie LEFEBVRE vice-présidente de la Région PACA et Jean-Marc CHARRIER président du groupe communiste au conseil général et président de la commission des bassins ouest du Grand Port Maritime de Marseille Fos, la création d’un groupe de travail pour porter politiquement, syndicalement, institutionnellement et publiquement la question de l’avenir de la pétrochimie sur le pourtour de l’étang de Berre. Nous devons en tant qu’élus, aux côtés des citoyens, mettre l’État et les industriels face à leurs responsabilités. L'État doit mettre en œuvre une véritable politique industrielle qui permette la production par les populations, pour les populations.

Sous couvert d’une emprise toujours plus prégnante de la finance sur la production d’énergie, on nous fait croire que la modernité consiste à organiser la production à l’échelle internationale...Nous ne sommes pas d’accord et nous allons agir pour obtenir des réponses d’avenir pour l’industrie de notre pays, sur notre territoire.