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08/09/2012

Les centres de santé mutualistes portent les mêmes priorités que Madame la Ministre Marisol Touraine

Suite à ma demande par courrier en date du 6 juillet, j’ai pu rencontrer mardi après-midi à Paris le Directeur de cabinet et l’Attaché parlementaire de la ministre des Affaires sociales et de la santé Marisol Touraine concernant l’avenir de notre centre de santé mutualiste et de celui des 10 autres centres du département. Cette entrevue a été l’occasion de rappeler l’importance et la pertinence de cette offre de soins de proximité qui est reconnue d’utilité publique et qui concerne près de 200 000 patients et 1200 emplois dans les Bouches-du-Rhône. A Martigues, le centre accueille près d’un tiers de la population, le pourcentage atteint les 53% à Port-de-Bouc et 85% à Port-St-Louis. On peut parler sans exagérer de catastrophe et de désert sanitaire pour ces deux communes si les centres venaient à disparaitre. J’ai aussi précisé que ces centres qui pratiquent le tiers-payant et qui ne connaissent pas les dépassements d’honoraires sont des lieux d’égalité et de solidarité contre une médecine à deux vitesses. Ils sont aussi des acteurs indispensables en matière de prévention et de dépistage des maladies professionnelles.

En deux ans de bataille pour la sauvegarde des œuvres du Grand Conseil de la Mutualité (comprenant aussi des centres optiques, dentaires, des pharmacies ou encore la Clinique de Bonneveine) nous avons toujours été confrontés au mur dressé par l’ancien gouvernement par le biais de l’Agence Régionale de Santé (ARS). La seule table-ronde un peu sérieuse obtenue pour débattre des différents projets de sauvegarde proposés date du 7 juin dernier. Le rôle de ces Agences régionales de santé, dont le Groupe des députés de la Gauche Démocratique et Républicaine demande la dissolution, ont également, tout comme la loi Bachelot HSPT, été au cœur de l’entrevue de mardi avec comme « promesse » qu’elles appliquent désormais les nouvelles directives qui seront données par le gouvernement. Nous attendons donc beaucoup des nouvelles mesures décidées dans le cadre de la loi Bachelot et que Madame la Ministre présentera lors d’une conférence de presse. Nous verrons quels signes souhaite donner le gouvernement et donc comment il compte faire face à ses responsabilités et à ses obligations vis-à-vis de la santé publique. L’avenir de la Clinique Bonneveine (classée secteur 1) semble lui plus incertain un appel d’offres ayant été lancé par l’administrateur judiciaire.

Même si cet entretien n’a débouché sur aucun engagement formel, l’oreille a été attentive. Le report le 23 octobre par le Tribunal de la décision de liquidation du GCM serait un signe positif car ce délai supplémentaire permettrait de faire le lien avec tout ce que Marisol Touraine veut initier en matière de santé dès 2013. Madame la Ministre dit vouloir faire de l’accès aux soins, de la proximité et de la prévention des priorités. Les centres de santé  mutualistes portent depuis des décennies ces trois priorités. Si suite à ces annonces aucun signe concret n’est donné, je relancerai immédiatement Monsieur le Préfet et l’ARS.

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