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23/07/2013

Le gouvernement continue à vouloir faire passer en force la métropole marseillaise

C'est un triple déni de démocratie que nous avons connu vendredi dernier à l'Assemblée nationale.
En premier lieu, par le projet de loi lui-même, élaboré dans le dos des populations et en refusant de soumettre à référendum la métropole,
En second lieu, en décidant de limiter le temps de parole des élus sur un projet de loi aussi important,
Enfin, en refusant systématiquement tout amendement, tout dialogue, afin de clore le débat sur la création de la métropole marseillaise.

 


C'est une victoire à la Pyrrhus qui laissera des traces.

 

Pour autant : rien n'est fait car le projet de loi n'est pas voté et doit faire l'objet d'un nouvel examen au Sénat puis encore à l'Assemblée en octobre.
En introduisant dans le texte, en catimini, l'élection des conseillers métropolitains au suffrage universel direct dès 2020, une véritable fronde va se lever dans le pays où 14 métropoles sont imposées aux populations.
Pour notre part, face au passage en force imposé pour satisfaire quelques élus marseillais en manque de reconnaissance, nous poursuivrons notre bataille pour développer des coopérations utiles aux populations de nos villes. Je considère que seul un référendum, entraînant un vaste débat public sur l'avenir de notre territoire, est de nature à déterminer l'avenir de nos villes. Il ne peut y avoir de réforme démocratique sans démocratie. Dès lors que celle-ci a été absente des débats au parlement, l'exigence d'un référendum devient une nécessité absolue.

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