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02/09/2013

S.N.C.M : un enjeu majeur de service public et de développement industriel

Lors de sa conférence de presse de rentrée, Monsieur Frédéric CUVILLIER, Ministre délégué chargé des transports a affirmé la volonté du gouvernement français de garantir la continuité territoriale Corse-continent dans le cadre du service public et la détermination de l’Etat à refuser les sanctions de l’Union Européenne prononcées au nom de la concurrence libre et non faussée qui est une arme de destruction massive de nos services publics.

Je me réjouis de l’affirmation du gouvernement puisqu’elle va dans le sens des interventions que j’ai prononcé à l’Assemblée nationale au mois de juin demandant que l’Etat pèse de tout son poids pour que la SNCM se voit attribuer l’ensemble de la Délégation de Service Public sur la desserte Corse-Continent et que les engagements de renouvellement de flotte soient garantis par la construction de navires au Gaz Naturel Liquéfié qui conjuguent transition énergétique et relance industrielle.

Il faut désormais aller au bout de la logique et la SNCM doit se voir attribuer, dès ce mois-ci la Délégation de service public dans son ensemble afin qu’elle ne soit pas cédée à une compagnie low-coast qui ne respecte ni le droit social français ni les conditions de sécurité avec une flotte considérée lors de l’analyse des appels d’offres comme trop vétuste.

Par ailleurs, l’Union Européenne, qui a confirmé sa sanction contre la S.N.C.M. doit faire machine arrière. Il est inacceptable de voir l’Union Européenne « vider les caisses de la compagnie » au détriment de l’emploi et du service public !

Cela confirme l’exigence de dépasser les contraintes européennes pour imposer le pavillon français de premier registre pour le cabotage national et de reconstituer le capital public de la S.N.C.M. pour montrer la détermination de la France à conserver son indépendance en matière de transports et sa libre administration.

C’est le sens du courrier que j’ai adressé le 22 juin 2013 à Monsieur le Premier Ministre.

Je continuerai à peser pour que ces choix soient effectifs dans le cadre de la commission d’enquête sur la privatisation de la S.N.C.M. tout autant qu’aux côtés des salariés de la compagnie.

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