20/10/2011
Porter d’une seule voix les besoins du territoire en matière de santé
Dans le cadre de la signature prochaine d’un Contrat local de santé (CLS) entre les communes de Martigues et de Port-de-Bouc et l’Agence régionale de santé (ARS), j’ai rencontré mardi soir les professionnels de santé de ces deux villes. C’est ensemble que nous travaillons à l’élaboration de ce nouveau contrat intercommunal afin de faire remonter de manière efficace les besoins locaux, de faciliter la mise en œuvre d’actions au bénéfice de la population et d’alerter lorsque les moyens sont en décalage avec les engagements pris. Il est important que les élus et les professionnels de santé parlent d’une seule voix, auprès du représentant de l’État qu’est l’ARS, les besoins du territoire. Le recul des politiques publiques sur l’Assurance maladie, sur l’Hôpital public, sur le secteur libéral avec des départs à la retraite non remplacés, sur les centres de santé mutualistes toujours menacés de fermeture…a des conséquences dramatiques sur les plus fragiles d’entre nous. Un patient sur quatre renonce aux soins pour des raisons financières, nous ne pouvons pas accepter une médecine à deux vitesses.
Les deux plans locaux de santé publique mis en place depuis 2003 avec Port-de-Bouc ont déjà permis de nombreuses actions en faveur de l’accès aux soins des personnes les plus précaires, dans le champ de la nutrition, de l’hygiène bucco-dentaire, de la prise en charge de la souffrance psychique, de la prévention des maladies professionnelles…Avec le futur Contrat local de santé nous allons nous pencher sur l’offre de soins ambulatoire et en établissements et sur l’offre médico-sociale qui restent déficitaires dans certains domaines. La santé est notre bien le plus précieux, ensemble nous devons continuer à résister aux mauvais coups et agri au mieux pour préserver notre système de santé issu du programme national de la Résistance.
21:55 Publié dans Mon activité en tant qu'élu | Lien permanent
14/10/2011
Menace sur l'aide alimentaire
Lundi 17 octobre, la Journée mondiale du refus de la misère se tiendra dans un contexte très particulier car si les autorités européennes ne reviennent pas sur leur décision, l’Europe risque de connaitre très rapidement un véritable désastre alimentaire et humain. En effet, le plan de rigueur 2012 de l’Union Européenne menace le Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD). Une baisse de 75% de l’aide alimentaire sera décidée ou pas jeudi prochain lors de la réunion des ministres européens de l’agriculture. Le gouvernement français doit bien mesurer l’ampleur de sa responsabilité et tout mettre en œuvre pour faire changer d’avis les six pays qui en constituant une minorité de blocage, s’opposent à ce principe de solidarité: l'Allemagne, le Royaume-Unis, la République Tchèque, la Suède, le Danemark et les Pays-bas. En France, 3,5 millions de personnes sont soutenues par ce programme par l’intermédiaire de 4 associations humanitaires présentes sur notre territoire et qui nous ont interpellés lors de la Journée des associations du 24 septembre dernier : le Secours Populaire, la Croix-Rouge, les Restos du Cœur et la Banque Alimentaire. Chaque année, de plus en plus de personnes et de familles poussent la porte de ces associations. Il serait inconcevable que ces dernières ne puissent plus aider les plus fragiles d’entre nous.
20:59 Publié dans Editos, humeurs | Lien permanent