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11/03/2012

SUR TOUS LES FRONTS !

Quelle semaine…

Depuis vendredi dernier, fidèle à mon engagement de démultiplier les rencontres de proximité dans le cadre de nos campagnes électorales, j’ai participé à de nombreuses initiatives plus enrichissantes les unes que les autres.

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Vendredi 2 mars à Port de Bouc, avec mon ami Michel VAXES et Patricia FERNANDEZ-PEDINIELLI, nous avons animé une rencontre citoyenne autour du traité européen. Ce fameux M.E.S. que l’Europe de Merkozy veut nous imposer et qui a été adopté par le Parlement. Ce Mécanisme Européen de Stabilité qui est plutôt une Mécanique Européenne d’austérité, impose aux Etats un déficit budgétaire maximal de 0.5 % alors que le critère de 3 % définit par Maastricht n’a pu être respecté par aucun Etat européen. Désormais notre budget devra être soumis à l’Union Européenne. C’est un transfert de souveraineté inacceptable ! Pourtant, si les députés et sénateurs socialistes avaient voté non il ne serait pas passé. Dans notre département un seul député a voté contre : Michel VAXES comme l’ont fait l’ensemble des députés communistes et front de gauche. L’attitude des parlementaires socialistes augure mal de ce que sera la ligne de conduite d’un gouvernement de gauche s’il ne s’attaque pas de front au modèle libéral européen. Il ne s’agit pas de virer Sarkozy pour mettre en place une politique à la Hollandreou. C’est l’avis partagé des participants à cette rencontre

Lundi un sondage était publié annonçant que nous étions, Patricia FERNANDEZ-PEDINIELLI, ma suppléante et moi-même, largement en tête pour les élections législatives. Avec 35 % des intentions de vote, ce score représente déjà 5 % de plus que ce que nous avions réalisés, avec Michel VAXES, en 2007. Deux jours plus tard, un autre sondage annonçait que Jean-Luc MELENCHON, candidat du front de gauche à l’élection présidentielle, franchissait le seuil symbolique de 10 % des intentions de vote. Ce ne sont pas les sondages qui font les élections. Mais ils sont le reflet et le résultat de la dynamique que je ressens autour de moi chaque jour.

Mardi soir, à Fos sur Mer, aux côtés des animateurs du front de gauche et de Jean-Marc CHARRIER, Maire de Port saint Louis du Rhône, la question des services publics était au cœur des débats de l’assemblée citoyenne qui a réunit plus de 50 personnes. Adossée à cette question, celle de la démocratie et de la réforme des collectivités territoriales. J’ai pu exprimer à la fois nos propositions, issues du programme partagé " L’humain d’abord " mais également le sens premier de notre action dans le pays de Martigues : l’intérêt général. Celui-ci ne peut se concevoir en dehors du service public car intérêt général et gestion privé ne vont pas ensemble. Si je ne prends que l’exemple de l’eau : Entre Martigues et notre gestion publique et d’autres villes du S.A.N. Ouest Provence en gestion déléguée, le prix du mètre cube varie du simple au double ! Pourquoi ce que nous faisons à Martigues ne serait pas LA recette à appliquer sur le reste du territoire et au plan national ?

Au lendemain de cette rencontre, j’apprenais avec beaucoup de colère que François Hollande avait supprimé de son programme le rétablissement de la Taxe Professionnelle. Comment peut-on prétendre mener une politique de gauche, répondre aux immenses besoins sociaux en suivant la logique qui consiste à déconnecter l’activité industrielle du territoire et en tournant le dos au nécessaire partage des richesses ?

Mercredi 7 mars, j’ai invité 25 femmes, actrices de notre territoire dans tous les domaines pour un déjeuner – débat. Les droits des femmes sont indissociables de l’égalité pour tous dans tous les domaines pour construire une société nouvelle. Le débat a été immensément riche, non conformiste et d’une intensité remarquable. Merci.

assembl-e citoyenne blog2.jpgJeudi soir : Plus de 150 personnes se pressaient pour l’assemblée citoyenne de Martigues où la question " Quelle société voulons-nous construire ? " a alimenté, la aussi, un débat de fond. Pas seulement un constat, pas seulement un programme mais une volonté commune de bâtir autre chose, ensemble, dans notre diversité, en mettant nos forces en commun.

Nous allons poursuivre sur ce rythme afin de consolider le débat, nourrir les propositions que je formulerai pour notre territoire dans les semaines à venir.

A bientôt.

19:34 | Lien permanent

08/03/2012

Une réforme de la fiscalité est indispensable pour permettre aux collectivités de retrouver leur autonomie financière

François Hollande a annoncé mercredi qu’il ne reviendrait pas sur la suppression de la Taxe Professionnelle en cas de victoire. Cette annonce est pour moi une grande surprise et ce d’autant plus, que le 26 janvier dernier, en annonçant le financement de son programme, l’équipe de François Hollande avait indiqué qu’un milliard d’euros serait trouvé en révisant la réforme de la taxe professionnelle. Selon les dires du gouvernement actuel, les dotations de l’Etat devaient compenser, à l’euro prêt, les pertes engendrées par la suppression de la taxe professionnelle. Or, aujourd’hui, que constatons nous : ces dotations sont en baisse, 1,5 M€ de moins pour la CAPM en 2012, et cette baisse va continuer au même rythme jusqu’en 2016 voir au-delà. Pour compenser ces pertes, il nous faudra, soit réduire les dépenses et les investissements, soit augmenter les recettes par une pression fiscale supplémentaire sur les familles et par l’augmentation des tarifs publics, soit mobiliser l’emprunt à des taux d’intérêt imposés par les banques.

Il n’est pas question pour moi d’abandonner notre politique sociale qui est juste et solidaire. Pas question d’abandonner la possibilité donnée à chacun des habitants de notre territoire d’accéder à la culture, aux sports et aux loisirs. Pas question encore de sacrifier le développement de notre ville et de nos services publics de proximité qui sont des services de qualité à des coûts maîtrisés. Si la taxe professionnelle n’est pas réintroduite, il est indispensable qu’une réforme d’ensemble de la fiscalité soit mise en œuvre par le prochain gouvernement pour permettre aux collectivités de retrouver leur autonomie de gestion financière, leur autonomie de décision et pour réinstaurer un lien entre les entreprises et leur territoire d’implantation.

21:01 | Lien permanent