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13/03/2015

Commerces de proximité et centre commercial : chacun a sa place et chacun a son rôle à jouer

 

Suite au billet paru jeudi dans un des  journaux de la presse locale concernant les commerces fermés dans la rue Lamartine de Jonquières je tiens à rappeler les rôles et engagements de chacun au sujet du développement et du dynamisme économique d’une ville. Le commerce de proximité, au même titre que l’ensemble du secteur commercial, connait effectivement des temps difficiles liés à la crise, au chômage, à la baisse du pouvoir d’achat et la vision des rideaux fermés de la rue Lamartine n’est bien évidemment agréable pour personne.  Prendre l’exemple d’une rue, à un instant T, c’est me semble-t-il passer rapidement sur le travail mené au quotidien par les commerçants et les fédérations de commerçants et sur les aides et interventions publiques décidées par les élus et mises en place par la Ville et la CAPM pour que vivent et se développent les commerces de centre-ville. Le taux d’occupation des locaux commerciaux en centre-ville était de 87% en 2013, nous sommes très loin du prétendu « désert commercial » dénoncé dans le billet en question et attribué faussement à la concurrence du centre commercial de Canto-perdrix restait quasiment à l’identique depuis plus de trente ans. Déménagement de local, liquidation judiciaire, travaux, propriétaires ne souhaitant plus louer ou transformer leur bien en logement, négociations de baux ou vente en cours…autant de raisons différentes pouvant expliquer un rideau baissé. A la question, sous-entendue, « Mais que fait la ville ? », la réponse est simple : la ville n’est pas responsable des locaux commerciaux qui appartiennent à des propriétaires privés mais la ville prend ses responsabilités.

 

Au-delà des travaux d’embellissement des centres-villes, des subventions attribuées pour favoriser les animations et des réunions régulières entre élus commerçants et services municipaux,   de nombreux dispositifs sont actifs, sollicités et ont prouvé leur efficacité : l’opération Martigues en couleurs, la Bourse aux locaux, les prêts d’honneur et les accompagnements proposés aux nouveaux créateurs d’entreprises dans le cadre de l’association Initiative Pays de Martigues ou encore les indemnisations accordées suite aux travaux du Cours. La Ville fait, elle fait beaucoup mais elle ne peut pas tout faire. Il est de la responsabilité des commerçants de savoir se remettre en question, de faire preuve de dynamisme et d’innovations pour répondre aux besoins et demandes des consommateurs et d’ailleurs beaucoup d’entre eux s’engagent dans cette voie.

Quant à la question, sous-entendue encore, « pourquoi la Ville a-t-elle donné son accord pour l’extension d’Auchan ? », elle en entraine une autre : «  Doit-on empêcher une Ville comme Martigues d’avoir un centre commercial digne de ce nom, de créer des emplois et de laisser ses habitants aller consommer dans les villes voisines, dans des lieux qui répondent à leurs attentes ? ».  Il est de ma responsabilité de répondre « non » et de tout faire pour protéger en parallèle  nos commerces de proximité. Il n’y a pas de consommateurs exclusifs « centre-ville » ou « centre commercial » et donc, opposer sans cesse par facilité et simplicité ces différents types de modes de consommation est à la fois hasardeux et sans intérêt. L’intérêt aujourd’hui est de travailler tous ensemble pour favoriser le dynamisme commercial de notre ville. Chacun a sa place et son rôle à jouer.

04/03/2015

Métropole : premières avancées majeures

Alors que l’examen de la loi NOTRe (Nouvelle Organisation territoriale de la République) se poursuit à l’Assemblée nationale, les articles relatifs à la métropole d’Aix-Marseille-Provence étaient examinés hier.
Des premières avancées fortes sont obtenues. En premier lieu, s’agissant du PLU (Plan Local d’Urbanisme). Il devait y avoir un seul et même PLU au niveau de la métropole. Désormais, chaque territoire définira un PLU et si un désaccord devait surgir avec la métropole, le PLU ne pourra être adopté que s’il requiert 2/3 des suffrages du conseil de métropole ce qui renforce incontestablement le pouvoir des Maires en la matière. C’est une avancée majeure même si, sur le fond, nous restons opposés à la Métropole elle-même.
Ensuite, grâce à mon intervention continue depuis 2 ans, les compétences de l’eau et l’assainissement qui étaient automatiquement transférées à la métropole reste jusqu’à 2020 dans les territoires, à la CAPM donc pour Martigues, et après 2020, son transfert sera facultatif contrairement au texte de la loi MAPTAM de 2014. La Ministre LEBRANCHU a salué mon action sur cette question lors des débats mais c’est le travail de notre territoire en matière de service public qu’elle a salué.
Cela démontre tout l’intérêt de la bataille des élus et des populations sur cette question.
Sachant que l’examen du texte se poursuit et qu’une seconde lecture aura lieu au printemps, avec les élections départementales au milieu, d’autres avancées majeures peuvent être obtenues.