15/10/2010
Les vivants et les morts
Mercredi soir, une soirée de repos après une journée de travail et de dossiers à traiter.
A la télévision, un téléfilm dont certains m'ont parlé mais dont je n'avais pas vu les premiers épisodes.
Je m'installe et ma surprise est totale.
La classe ouvrière, celle que l'on ne voit jamais, ni à la télé, ni au cinéma, est là devant moi.
Avec ses peurs, ses espoirs, sa vie de tous les jours et cette culture dont ne parle jamais : solidarité au travail, solidarité familiale, solidarité collective d'une ville, entraide pour protéger les machines, sauver l'usine, fraternité dans la lutte, au piquet de grève, dans les échanges entre les hommes, entre les femmes...
Alors, tout simplement merci au service public qui prouve qu'on peut faire des téléfilms qui montrent la réalité de la vie de tous les jours de millions d'hommes et de femmes, ce qu'on ne voit que trop rarement dans notre production cinématographique nationale.
Je serai devant mon poste de télévision mercredi 20 octobre et peut-être que, comme moi, vous aurez envie de traverser l'écran pour aider ces gens qui restent « vivants » par leur lutte.
15:47 Publié dans Editos, humeurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lutte, grève, vivants, télévision, public, ouvrier