Gaby CHARROUX, Maire de Martigues

"Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s'étaient établis à Rouen.
Voilà la troisième fois que j'en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir.
L'admirable, c'est qu'ils excitaient la Haine des bourgeois, bien qu'inoffensifs comme des moutons.
Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols. Et j'ai entendu de jolis mots à la Prud'homme.
Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de très complexe. On la retrouve chez tous les gens d'ordre.
C'est la haine qu'on porte au Bédouin, à l'Hérétique, au Philosophe, au solitaire, au poète.
Et il y a de la peur dans cette haine.
Moi qui suis pour les minorités, elle m'exaspère."

Gustave Flaubert, lettre à George Sand, 12 juin 1867.

Dans un contexte national très austère pour le service public de l’Education Nationale, avec, à nouveau, 16 000 suppressions de postes annoncées par l’Etat, un recul de la formation des enseignants et des établissements en sursis, je considère que la rentrée des classes s’est bien passée à Martigues.

En prévision de la rentrée 2010, des aménagements avaient été décidés dans les groupes scolaires Aupècle et Tourrel par notre groupe de la majorité municipale.

Je suis certain que cette anticipation, au-delà de l’augmentation des effectifs, a contribué à rendre possible l’ouverture de 2 nouvelles classes.