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15/04/2013

Les habitants doivent pouvoir s'exprimer sur la question de la métropole

L'obstination du Gouvernement à vouloir imposer la Métropole Marseillaise ne justifie pas, à elle seule, ni sa nécessité, ni sa légitimité.

 

Il n'y a aucune légitimité dans cette Mégapole imposée concentrant tous les pouvoirs de décisions.

 

Elle n'est, d'ailleurs, pas plus légitime par la comparaison quasi-systématique avec Barcelone, Gènes ou Londres qui sont loin d'être des modèles du "bien vivre ensemble" ou de la mixité entre les différentes catégories sociales, culturelles des populations.

 

Elle n'est, tout autant, pas légitimée par les incantations lui conférant toutes les réponses et solutions aux maux d'une ville, aux maux d'un territoire, aux maux d'une époque, aux maux d'une vision politique.

 

Elle n'est certainement pas légitime en exhortant les élus qui ne seraient, d’ailleurs uniquement dans les Bouches-du-Rhône, que des potentats locaux, des barons, des démagogues, des populistes...

Alors que ces élus là sont élus de la même manière qu'à Nantes, à Laval ou partout ailleurs, et sauf à laisser penser qu'un électeur martégal ou salonais, serait moins intelligent, plus influençable que n'importe quel autre électeur français, ces élus ont le même mandat, les mêmes prérogatives, que tous leurs homologues pour gérer ces territoires.

 

Elle n'est, en tout cas, pas légitime par l'opposition qu'elle essaie de créer entre les populations, entre ces mêmes populations et celles et ceux qu'elles ont élu démocratiquement.

 

Non, elle n'est définitivement pas légitime par le crédit que peuvent lui apporter quelques pseudo-citoyens, pourtant eux-mêmes élus ou frustrés de ne pas l'avoir été.

Leurs communiqués, leurs déclarations aussi bien écrites soient-elles n'en font pas pour autant des gens plus intelligents ou plus visionnaires.

 

Il est grand temps de cesser d'opposer ; oui grand temps d'arrêter ces entreprises de divisions.

 

Dans cette difficile période où le doute sur le monde politique est posé, jeté, utilisé par ceux qui exploitent scandale, populisme et démagogie, il est primordial que l'esprit législateur s'appuie sur des réalités, des spécificités qui permettent de réfléchir au devenir de nos territoires de manière cohérente, responsable mais courageuse.

Dans l'esprit de l'intérêt général.

 

Il est temps de réellement prendre la mesure des enjeux pour le département des Bouches-du-Rhône et des territoires qui le composent.

La coopération de projets est un consensus unanime accepté par les élus du département.

Elle permet, immédiatement, de répondre à des préoccupations qualifiées d'essentielles telles que : les transports, le développement économique ou les questions environnementales.

Cette coopération est un vrai engagement.

Qu'on lui donne l'opportunité de démontrer son utilité, son efficacité, l'intérêt de sa mise en œuvre immédiate.

 

Enfin, la question de l'organisation territoriale des Bouches-du-Rhône, comme celle de tous les territoires de l'hexagone, regarde, intéresse, implique les habitants qui y vivent.

En cela, comme pour toutes les questions ayant trait à des modifications de périmètres institutionnels ou territoriaux, les populations ont leur avis à donner.

Pour celle de la Métropole Marseillaise, puisque Mme la Ministre Lebranchu la justifie au nom de l'intérêt des seules populations, que l'état organise un référendum d'initiative locale dans chaque communauté d’agglomération de manière à ce que les habitantes et les habitants de notre département s'expriment.

 

Tous les élus du département y sont favorables, le souhaitent et l'appellent de tous leurs vœux.

C'est le moyen de se rendre compte de ce que veulent vraiment les habitants des Bouches-du-Rhône.

 

Soyons en cohérence entre les grands discours et la mise en œuvre concrète.

16:48 | Lien permanent

09/04/2013

UN NOUVEAU VENT DE DEMOCRATIE DOIT SE LEVER SUR NOTRE PAYS

Depuis une semaine, la révélation par Jérôme Cahuzac lui-même de sa détention d’un compte en Suisse secoue le pays et fait vaciller les valeurs morales, citoyennes et démocratiques auxquelles nous sommes tant attachés.

Ce qui est au cœur aujourd’hui de cette crise des institutions, c’est la loi de l’argent. Cette recherche effrénée du profit qui fait arrêter des hauts fourneaux à Gandrange, met en péril les emplois de KEM ONE, interdit de travail les salariés de Fralib.

La vérité c'est qu'au cœur de la crise, se trouvent deux grandes causes :

·     La domination organisée de la finance, des marchés financiers, de leurs critères d'évaluation et de rentabilité, sur toutes les activités de la société, sur tout notre système économique et institutionnel. Que ces pratiques passent par des voies légales ou frauduleuses.

 · Le dessaisissement des citoyens, des salariés, des institutions élues sur tous les grands choix qui engagent la vie des citoyens et du pays. La souveraineté populaire est minée de toute part.

Nous avons mené bataille depuis des mois à l’Assemblée Nationale pour que soit rejeté le Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance, contre l’adoption de la loi organique imposant la règle d’or, pour une véritable séparation et régulation des activités bancaires, pour une lutte sans merci pour combattre l’évasion fiscale.

Il faut aujourd’hui prendre réellement la dimension de la gravité de la situation en plaçant résolument le curseur vers la gauche, vers nos valeurs de solidarité, d’égalité, de démocratie qui restaure le pouvoir des citoyens et des élus.

La solution, ce n'est pas seulement l’annonce d’une nouvelle mouture de la moralisation de la vie politique qui va accroitre le contrôle et la transparence, bien sûr souhaitée, du patrimoine des élus et des ministres.

La solution n’est pas de jeter l’opprobre sur des milliers d’élus qui, chaque jour, se battent pour faire évoluer leurs villes et les conditions de vie de leurs concitoyens au regard du fait que quelques tricheurs se trouvent démasqués.

La valeur de mon patrimoine n’est ni cachée, ni secrète. Il est composé de la maison dont je suis propriétaire depuis plus de 27 ans dans le quartier de l’Escaillon, d’un studio de 21m2 à Carro et d’une voiture de marque Peugeot 3008 acquise il y a plus de 3 ans.

Ce patrimoine est le fruit de toute une vie de travail. Un patrimoine que je partage avec mon épouse Nicole puisque nous sommes mariés sous le régime de la communauté et nous ne sommes, bien sûr, pas assujettis à l’impôt sur la fortune…

En tant qu’élu, membre du Parti Communiste Français, mes indemnités sont reversées et servent les actions communes que nous menons avec les élus de l’équipe municipale et avec les militants.

Comme chaque élu, lors de chaque élection, je suis tenu de déposer une déclaration de patrimoine.

Ce qu’il faut à notre pays, c’est qu’un véritable vent de démocratie se lève, que cessent les attaques contre les collectivités territoriales où l’on voudrait, chez nous, imposer une structure technocratique appelée métropole.

Les citoyens, j’en suis persuadé sont prêts à relever ce défi. Moi aussi.

16:17 | Lien permanent