Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/05/2013

Métropole : le Sénat doit faire des modifications au projet de loi

 

Blog maire.jpg

Au moment où s’engagent les discussions des sénateurs sur le premier volet de l’Acte III de la décentralisation, j’ai souhaité être présent hier devant le Sénat, aux côtés de mes collègues élus du département, pour manifester de manière symbolique mais forte, mon opposition au projet de création des métropoles.  

Cette mobilisation était importante, pour se faire entendre une nouvelle fois, pour dire notre mécontentement et nos inquiétudes et pour demander aux sénateurs d’apporter des modifications à ce projet de loi du gouvernement qui représente un réel danger pour la démocratie et pour la libre administration des communes.

Aujourd’hui, les maires sont les interlocuteurs directs des habitants et il ne m’est pas possible d’envisager un transfert des compétences tel que le prévoit la métropole sans considérer les risques catastrophiques que cela engendrerait. 

En effet, il s’agit de compétences essentielles à la vie d’une collectivité, reflets des orientations politiques portées par les élus, des élus choisis par la population.

Avec la métropole, ce sont 280 élus qui, réunis en Conseil de Territoire, géreraient ces compétences.

Autant dire que, face à une telle organisation, la métropole serait dirigée par des technocrates réduisant le rôle de maire à celui de « maire de secteur », comme à Marseille.

La perte de dotations pour les communes aurait des conséquences  catastrophiques avec un impact sur la fiscalité des ménages et des augmentations considérables du prix de l’eau, de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères,  pour ne citer que ces exemples. …Ceci est inacceptable pour nos populations.

Ma position est de défendre la libre administration des communes et leur autonomie fiscale qui garantissent le bon fonctionnement démocratique.

Je souhaite avant tout, comme je l’ai toujours affirmé, le maintien des compétences des communes et le choix de coopérations de projets librement consenties entre les intercommunalités dans l’intérêt des habitants de leurs territoires.

17:33 | Lien permanent

03/05/2013

Centres de santé : l'essentiel a été sauvé mais nous attendons l'essence mutualiste dans leur pérennisation

Ce mardi 30 avril a été rassurant pour les centres mutualistes des Bouches-du-Rhône. En attendant la décision mise en délibéré au 7 mai, l'essentiel a été sauvé. Si nous pouvons aborder avec confiance cette décision finale, puisqu'aucune des parties n'a demandé la liquidation judiciaire, reste devant nous l'impérieuse nécessité de faire vivre nos centres et d'y construire une réponse qui soit vraiment adaptée aux besoins de nos populations.

 

Depuis de trop longs mois les salariés ont mené une belle bataille pour maintenir une offre de soins qui s'inscrive dans la continuité de ce qui est devenu, au fil du temps, la philosophie mutualiste. Nos 11 centres de santé, malgré la perte de la clinique Bonneveine, restent une originalité incontournable dans la réponse sanitaire de notre département. Ils restent des lieux uniques pluridisciplinaires pour des populations fragilisées.

 

Depuis des mois, aux côtés du syndicat CGT, aux côtés des salariés, nous réclamons que les centres de santé deviennent de vraies composantes de l'offre de santé publique.

 

Il convient de saluer aujourd'hui l'abnégation de toutes celles et ceux qui ont œuvré pour empêcher une liquidation judiciaire catastrophique pour le département, pour les familles de nos villes de Port Saint-Louis, de Martigues, de Port-de-Bouc, de Gardanne, de Miramas, de La Ciotat ou des quartiers de Marseille.

 

Nous devons maintenant trouver dans la pérennisation des centres, l'essence et la spécificité mutualistes qui sont un héritage dont nous ne pouvons qu'être fiers. L'état et ses représentants doivent définir le mode de gouvernance qui, au côté du Grand Conseil de la Mutualité, permette aux collectivités, aux médecins et aux salariés d'y avoir une représentation afin de répondre a ces aspirations et de garantir l'intérêt général.

08:24 | Lien permanent