24/10/2013
Un vrai projet pour Martigues
Depuis quelques jours des personnes ayant annoncé leur intention d’être candidats aux futures élections municipales de mars 2014 agitent les réseaux sociaux et multiplient les communiqués de presse.
Ces mêmes personnes me ciblent au travers de procédés qui frôlent les limites de la légalité et celles du respect ou de la politesse.
Les martégales et les martégaux ont aujourd’hui des préoccupations importantes au quotidien et la question du choix de leur Maire viendra bien assez tôt.
Ils sauront d’ailleurs, comme ils ont toujours su le faire, choisir celui qui proposera le meilleur programme municipal.
Parce c’est de ça dont il est réellement question : quelle réponse aux besoins de tous les martégaux peut-on et doit-on apporter au travers de la gestion et du programme municipal ?
Dans ce sens, les potentiellement candidats qui s’activent en ce moment, par le contenu de leurs déclarations, ne valorisent pas l’engagement en politique.
Mon engagement, chacun à Martigues le connaît.
Le bilan que je porte avec mes 34 collègues élus de la Majorité, chacun aura l’occasion de dire ce qu’il en pense.
Le Programme que nous proposerons sera celui que nous aurons élaboré et étoffé, je l’ai dit, avec 500, avec 1 000 martégaux.
A partir de cela, les éventuels candidats d’une droite officielle dont on connaît la dureté ou d’une droite déguisée sous un « apolitisme » qui se veut complaisant mais qui ne trompe personne pourront communiquer et avoir le courage de faire des propositions un peu plus sérieuses et un peu plus respectueuses des martégales et martégaux.
Beaucoup se sont essayé à cet exercice pendant des années mais les Martégaux ont toujours su reconnaître les choix politiques, au sens noble du terme, et les décisions prises par la Majorité Municipale.
Ils ont toujours su reconnaître le sérieux et l’honnêteté d’une équipe à leur service.
20:13 Publié dans Editos, humeurs | Lien permanent
10/09/2013
METROPOLE : continuons à exiger ensemble un référendum
Vous avez été très nombreux dimanche à participer au rassemblement organisé à l’appel du groupe des élus communistes et partenaires de la Ville et du Front de gauche pour redire une fois encore, une fois de plus, votre opposition à la création de la métropole marseillaise et pour exiger que votre voix soit entendue avec la mise en place, par le gouvernement, d’un référendum.
Je tiens tout d’abord à vous remercier et à vous féliciter pour votre mobilisation mais aussi à vous confirmer que celle-ci n’est pas vaine car contrairement à ce qui est dit et écrit, ici ou là : NON la métropole ce n’est pas fait !
NON, elle n’est pas définitivement votée au parlement !
Comment peut-on nier à ce point la représentation nationale en déclarant, élus marseillais et journalistes, que c’est fait ?
Vous ? Vous et les populations de notre département, vous n’avez pas votre mot à dire ?
Et les Maires, ces 109 maires sur 119 qui refusent l’instauration forcée d’une métropole ne compterait que pour du beurre ? Eux qui sont élus de leurs populations, qui sont au quotidien en proximité avec les citoyens, qui refusent ce déni de démocratie quelle que soit leur appartenance politique : socialistes, U.M.P. U.D.I., sans étiquettes, communistes…
NON, ce n’est pas ma conception de la démocratie !
Ce n’est pas notre conception de la démocratie !
En réalité, nous avons face à nous un projet de centralisation qui va éloigner les centres de décision des citoyens.
Marseille a besoin de la solidarité nationale, de l’investissement de l’Etat, pour trouver le juste essor qu’elle doit connaître.
La solidarité départementale elle, est déjà acquise avec les règles de péréquation horizontale imposées aux E.P.C.I. existants.
A l’échelle départementale, ce n’est pas la métropole qui règlera la question des transports. Elle ne pourra se régler qu’avec le réseau ferroviaire qui relève de la compétence de la Région et subit les politiques d’économie drastique de la S.N.C.F. sur le réseau T.E.R. !
En matière d‘emploi, de logement, d’environnement, d’infrastructures ou de politique industrielle ce sont les choix du gouvernement qui détermineront l’évolution économique et sociale.
Notre proposition de créer un Etablissement Public Opérationnel de Coopération, qui pourrait voir le jour tout de suite, qui assumerait des compétences transversales en matière de transports, de développement économique, d’environnement et d’aménagement de l’espace est LA solution d’aujourd’hui ;
Elle l’est d’autant plus qu’elle est portée par les Maires et associe les communes, les E.P.C.I., le Département et la Région.
Sérieuse et constructive, elle est une vraie réponse, consensuelle et opérationnelle, aux problèmes posés.
Enfin, OUI, mille fois OUI : IL FAUT UN REFERENDUM !
Comment imaginer une seule seconde qu’un tel bouleversement institutionnel puisse se réaliser sans que les citoyens ne puissent s’exprimer.
On ne fait pas une réforme de la démocratie locale sans démocratie !
Depuis le mois d’octobre, je porte une proposition de référendum. Celui-ci doit être organisé par le représentant de l’Etat au niveau de chacune des communautés d’agglomérations concernées.
L’article 72 de la constitution prévoit que lors de la création d’une collectivité territoriale spécifique, un référendum puisse être organisé.
Le référendum est donc indispensable.
Voilà ce qui doit nous rassembler en mettant au cœur de notre action le service public et la démocratie locale.
Ce sont mes combats de tous les jours, c’est un combat commun de la majorité municipale à Martigues,
A quelques mois d’échéances majeures qui elles aussi pèseront de tout leur poids sur l’avenir, c’est le même appel au rassemblement le plus large que je porte.
Ce qui nous unit c’est Martigues, c’est notre territoire.
C’est notre art de vivre.
Ce sont ces choix du quotidien et de l’avenir qui ont fait de notre ville ce qu’elle est :
Une ville moderne, sociale, solidaire où les valeurs d’humanisme, de solidarité, de service public, c’est-à-dire d’intérêt général, de laïcité mais aussi de résistance, nous unissent.
Une ville pour tous et par tous qui avec la force de sa jeunesse, le talent de ses acteurs associatifs, économiques, culturel ou sportifs, avec le savoir être et le savoir-faire de ses anciens, la culture industrielle et innovante de son tissu économique et de ses salariés saura construire, sans tutelle ni diktat, l’avenir qu’elle mérite.
Je suis disponible motivé pour continuer à construire avec celles et ceux qui partagent ces valeurs et cette passion commune pour MARTIGUES.
Aujourd’hui est une étape qui sera suivie de beaucoup d’autres.
Soyez motivés, soyez inventifs, soyez combattifs comme je le suis moi-même ici à Martigues et sur les bancs de l’Assemblée. Ma force, NOTRE force, c’est vous qui NOUS la donnez.
14:33 | Lien permanent