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07/01/2015

Rassemblement ce soir à 17h30 sur le parvis de l'Hôtel de Ville en hommage aux victimes de l'attentat perpétré à Charlie Hebdo

Je tiens à signifier toute mon émotion devant le drame qui vient de se produire. Je suis sous le choc et mes premières pensées vont pour les victimes, bien sûr, et leurs familles.

 

Et je tiens, au nom des Martégales et Martégaux, à leur présenter toutes mes condoléances. Des victimes connues pour avoir enchanté notre esprit et notre intelligence depuis des dizaines d’années.

 

Mes pensées vont aussi à Charlie HEBDO, à toute son équipe, ses journalistes. Elles vont à l’ensemble de la presse et des médias en France. Elles vont à ces vecteurs d’opinions, d’idées dans un pays de démocratie, garant de la liberté d’expression.

 

Et nous mesurons là, qu’il faut la défendre avec acharnement.

 

Je suis sous le choc devant cet acte barbare qui porte la signature très probable du terrorisme.

 

Cette véritable exécution me révolte et j’en appelle au rassemblement de toutes celles et ceux qui portent au cœur de la démocratie, les valeurs de notre République, la liberté et la laïcité, dès ce soir, à 17 h 30, sur le Parvis de l’Hôtel de Ville.

Déclaration sur l’état des discussions concernant la Métropole

Les discussions autour de la mise en œuvre de la Métropole avec les représentants de l’Etat, ont connu depuis quelques semaines une évolution qui aujourd’hui nous pose deux vrais problèmes :

 

Celui de l’accélération du rythme des discussions.

Celui de la forme et contours de ces rencontres qui se déroulent sans les Parlementaires et sans les Maires.

 

Depuis 2010, nous n’avons eu de cesse de remettre en question l’absence des citoyens dans les débats.

 

Aujourd’hui, ce sont les Maires, premiers représentants de ces citoyens et les parlementaires qui sont écartés.

 

Il n’est pas possible d’imaginer la mise en place d’une Métropole sans prendre en compte leur avis.

 

A ce jour, aucune démonstration tant technique que politique, ne permet de mettre en valeur le bien-fondé de cette tentaculaire structure.

 

A ce jour aucun argument, sauf celui inavoué de récupérer les moyens humains, financiers et techniques pour construire un projet Métropolitain autour de la ville de Marseille, ne justifie cette Métropole.

 

Vraisemblablement aucun argument ne permet non plus d’envisager un développement de ce nouveau grand territoire sans affaiblir les villes et les villages autour de Marseille.

 

Les villes et les intercommunalités dans les Bouches-du-Rhône n’ont pas à rougir de leur histoire et de leur présent.

 

Martigues et le Pays de Martigues n’ont pas à rougir de leurs services publics, de la proximité développée au travers de chaque intervention publique et de leurs qualités de vivre.

 

Les familles qui y vivent ont le droit d’exiger que ces conditions, que les choix qui permettent de les mettre en œuvre perdurent.

 

 

Pour cela, nous réaffirmons notre accord pour un projet basé sur le principe de la coopération qui serait :

 

-         Transfert au 1er janvier 2016 de 5 compétences :

 

o       Coordination économique

o       Protection environnementale

o       Transports

o       Université et recherche

o       Coordination des SCOT

 

-         Maintien des intercommunalités actuelles avec une autonomie financière et fiscale durant 4 ans.

 

-         Evaluation pendant 4 ans du Projet Métropolitain pour définir au 1er janvier 2020 les périmètres définitifs de la Métropole Aix-Marseille.

 

 

C’était le socle de la discussion engagée avec l’Etat.

C’était la chance que ne saisit pas l’Etat, de réussir le projet métropolitain pour notre territoire.

 

Par conséquent, comme nous avons eu l’occasion chacun à notre tour, de le faire par courrier, nous demandons la tenue en urgence du Conseil Paritaire Territorial de Projet (réunissant des représentants des Maires et Présidents d’intercommunalité) et puisque l’Etat, au travers de ses représentants, décide ou affirme décider de l’avenir des populations,

 

nous réitérons notre exigence : demandons leur avis par référendum aux habitants.

 

Gaby CHARROUX Député-maire de Martigues

Henri CAMBESSEDES Président de la CAPM