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05/10/2009

Le référendum sur l'avenir de La Poste

Nous avons été deux millions à participer à la votation citoyenne qui a eu lieu du 28 septembre au 3 octobre 2009 sur l'ensemble du territoire français.
Le verdict des urnes est sans appel. La quasi unanimité des votants s'est exprimée contre le projet de transformation du service public de La Poste en Société Anonyme, comme l'envisage unilatéralement le gouvernement français.
On nous dit aujourd'hui que la consultation était "truquée", que la formulation de la question rendait impossible le vote en faveur de la réforme.
Mais la réalité est autre.
Sur les 36 000 communes françaises, près de 31 000 sont rurales.
Les habitants ne s'y sont pas trompés. La privatisation rampante de La Poste, c'est la disparition évidente de milliers de bureaux de poste qui représentent parfois les derniers services publics locaux de proximité dans les campagnes.
C'est la disparition des facteurs, acteurs du lien social avec les personnes isolées, seules, âgées qui n'ont parfois que cette visite dans la journée.
C'est la marchandisation d'un bien public qui garantit la communication au même tarif, quel que soit les lieux d'expédition et de destination en France.
Souvenons-nous de France Telecom et de ce qu'il en coûte aujourd'hui aux salariés de cette entreprise et aux clients que nous sommes devenus.
Pour préparer l'ouverture à la concurrence au 1er janvier 1998, une loi était votée en juillet 1996 transformant l'exploitant public en société anonyme dont l'État français devait être le seul actionnaire.
Aujourd'hui, l'Etat ne possède plus que 26,7% des parts de l'entreprise.
Et aujourd'hui, on fait appel aux collectivités locales pour résoudre la fracture numérique entre les territoires...
Alors ne nous laissons pas abuser par les dernières annonces selon lesquelles l'ouverture du capital de la Poste ne changerait en rien le statut public de l'activité postale.
Mobilisons-nous pour exiger un référendum sur le service public postal.