03/05/2013
Centres de santé : l'essentiel a été sauvé mais nous attendons l'essence mutualiste dans leur pérennisation
Ce mardi 30 avril a été rassurant pour les centres mutualistes des Bouches-du-Rhône. En attendant la décision mise en délibéré au 7 mai, l'essentiel a été sauvé. Si nous pouvons aborder avec confiance cette décision finale, puisqu'aucune des parties n'a demandé la liquidation judiciaire, reste devant nous l'impérieuse nécessité de faire vivre nos centres et d'y construire une réponse qui soit vraiment adaptée aux besoins de nos populations.
Depuis de trop longs mois les salariés ont mené une belle bataille pour maintenir une offre de soins qui s'inscrive dans la continuité de ce qui est devenu, au fil du temps, la philosophie mutualiste. Nos 11 centres de santé, malgré la perte de la clinique Bonneveine, restent une originalité incontournable dans la réponse sanitaire de notre département. Ils restent des lieux uniques pluridisciplinaires pour des populations fragilisées.
Depuis des mois, aux côtés du syndicat CGT, aux côtés des salariés, nous réclamons que les centres de santé deviennent de vraies composantes de l'offre de santé publique.
Il convient de saluer aujourd'hui l'abnégation de toutes celles et ceux qui ont œuvré pour empêcher une liquidation judiciaire catastrophique pour le département, pour les familles de nos villes de Port Saint-Louis, de Martigues, de Port-de-Bouc, de Gardanne, de Miramas, de La Ciotat ou des quartiers de Marseille.
Nous devons maintenant trouver dans la pérennisation des centres, l'essence et la spécificité mutualistes qui sont un héritage dont nous ne pouvons qu'être fiers. L'état et ses représentants doivent définir le mode de gouvernance qui, au côté du Grand Conseil de la Mutualité, permette aux collectivités, aux médecins et aux salariés d'y avoir une représentation afin de répondre a ces aspirations et de garantir l'intérêt général.
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