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14/04/2011

Martigues peut et doit rester une terre d'industrie

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Dans le cadre de la semaine nationale de l’industrie programmée du 4 au 11 avril a eu lieu lundi 4 à Toulon une conférence régionale de l’industrie organisée par le Préfet de Région. Malgré nos demandes conjointes, la CAPM et le SAN Ouest Provence n’y ont pas été associés. On ne peut qu’être surpris par cette décision face au poids économique que représentent nos deux territoires. Des territoires qui ont des atouts importants. Les récents investissements à la centrale EDF de Ponteau, à Arkéma ou encore à INEOS avec son nouveau partenaire PetroChina, sont bien la preuve que l’ouest de l’étang de Berre compte et attire et que l’on peut toujours parler de "culture industrielle". Au niveau du territoire intercommunal, l’industrie représente 310 entreprises, 6% du tissu économique local et 19% des emplois.

J’ai reçu ce lundi les responsables des principales industries de Martigues. Nous avons débattu et échangé sur cette volonté d’aller ensemble de l’avant. Les liens unissant les industriels et le territoire existent toujours et cela, même après la disparition de la taxe professionnelle. Depuis des décennies la ville accompagne les implantations en aménageant les voies d’accès et les infrastructures, elle continuera à le faire. Avec l’élaboration des PPRT à La Mède et à Lavéra, il est aussi de la responsabilité de la municipalité de défendre les intérêts de la population et de veiller à ce que le dialogue avec les industriels soit maintenu. Les élus de Martigues veulent continuer à développer la vocation industrielle de notre territoire tout en étant très vigilants sur les questions de sécurité, de protection de l’environnement, de cadre de vie et d’emploi.

Nous devons nous atteler aujourd’hui à trouver le moyen de rapprocher efficacement l’offre de la demande. On doit régler le problème de l’adéquation : formations-compétences // besoins des entreprises. C’est dans cet objectif qu’a été créé dans le cadre du SCOT unissant la CAPM et le SAN Ouest Provence, un Comité de coopération pour la dynamisation de l’économie et de l’emploi. Nous devons absolument parvenir à anticiper les besoins de demain en termes d’emploi.

Martigues peut et doit rester une terre d’industrie mais il faut pour cela que le maintien et le développement du tissu industriel en France soient des priorités politiques portées par le gouvernement. Le choix de supprimer la taxe professionnelle a déjà et aura de lourdes conséquences :

-perte du dynamisme de cet impôt qui représentait 3 à 5% par an.

-dépendance envers l’Etat qui peut baisser la dotation remplaçant la TP

-et avec l’arrivée de la péréquation, une perte programmée de plus de 20 millions d’euros sur 4 ans.

J’ai demandé à ce que soit prise en compte la spécificité des territoires industriels car il nous reste ici la pollution, les infrastructures à entretenir…et plus un sou pour le faire. Il faut respecter les territoires d’accueil qui font des efforts, il en va de l’intérêt national.

 

11/04/2011

Ne pas se satisfaire que du positif

Le journal La Marseillaise a fait paraitre samedi quelques uns des résultats du sondage* effectué à sa demande en février dernier. Les martégaux interrogés se sont notamment prononcés :

-sur l’évolution de la Ville ("plutôt en bien" à 77%)

-sur le travail de la municipalité et le respect des engagements ("respectés" 85%),

-sur leurs sentiments par rapport aux actions menées sur les grandes questions qui nous préoccupent au quotidien comme la propreté ("positive" 84%), le logement ("positive" 65%), les services rendus à la population ("positive" 85%) ou encore notre politique tarifaire ("Plutôt bien adaptée" 83%),

-sur les conseils de quartier,

-sur l’avenir de notre territoire,

-et sur la vision qu’ils ont de leur maire.

Ce type de sondage permet d’avoir une photographie de la perception que les Martégaux ont de la politique de la municipalité et de leur maire. En faire une lecture rapide, se dire que les résultats sont très bons et se contenter de cela n’a pour moi aucun intérêt. Il va nous permettre au contraire de faire le point sur les axes sur lesquels nous devons encore plus travailler pour répondre à vos besoins et attentes. Nous n’avons évidemment pas attendu ce sondage pour savoir par exemple que la participation est plutôt faible dans les conseils de quartier et que les jeunes n’y sont pratiquement pas représentés. Les Maisons de quartier mais aussi les services Jeunesse et Vie associative travaillent sur cette question depuis un petit moment et je suis convaincu que les choses évolueront prochainement dans le bon sens. Je tiens d’ailleurs à souligner que toutes les actions et le temps passé sur des projets - que ce soit en petit groupe dans les quartiers ou de manière plus importante avec le Salon des Jeunes ou le bal de promo – commencent à porter leurs fruits puisque l’action municipale en direction de la jeunesse a été jugée positive à 85%. Depuis que je suis maire, je m’attache à privilégier la concertation et le dialogue à chaque fois que cela est possible. Je sais très bien qu’il y a encore du terrain à gagner et qu’il faut du temps pour que les choses soient perçues et trouvent leur rythme, pour preuve les 44% des personnes interrogées estimant ne pas être "suffisamment associés aux questions municipales". Cette méthode que nous avons commencée à pratiquer avec le projet du Cours du 4 septembre, sera poursuivie et développée.

Depuis 2009 je défends à chaque occasion vos intérêts et ceux de Martigues, 93% des sondés en sont d’ailleurs convaincus, c’est une satisfaction et c’est encourageant. Je veux tout simplement préserver la démocratie participative et je trouve légitime d’exiger un service public de proximité et de qualité pour tous. Concernant notre avenir en lien avec la nouvelle réforme des collectivités territoriales, 90% d’entre vous veulent des "coopérations librement consenties". Je peux vous assurer que c’est bien cette orientation que je défendrai et imposerai lors de la Commission Départementale de la Coopération Intercommunale (CDCI) qui se réunira à la fin du mois dans le but de dessiner le prochain schéma départemental.

 

*Sondage réalisé par l’Institut IFOP à la demande du journal La Marseillaise entre le 14 et le 19 février 2011 sur un échantillon de 503 personnes.

 

20:23 Publié dans Editos, humeurs | Lien permanent