30/06/2011
Marseille s’engage vers la métropole
Ce lundi, à l’occasion du conseil municipal de Marseille, Jean-Claude GAUDIN a fait un " vœu "…celui de demander à MPM d’acquérir le statut de métropole. Un " vœu " adopté sans aucune surprise par la majorité de droite. Ce nouveau mastodonte, s’il aboutissait, absorberait certainement les compétences et les pouvoirs actuels de la CUM ainsi que la plupart des compétences du conseil général et du conseil régional et peut-être des compétences municipales comme le plan d’occupation des sols. Que restera-t-il aux maires et quel avenir pour la démocratie de proximité ????
A Martigues, nous nous sommes prononcés à l’unanimité vendredi dernier contre les propositions de modifications faites par monsieur le Préfet dans le cadre du Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI) à savoir la fusion entre la CAPM et le SAN Ouest Provence (lire article du 24 juin 2011 sur http://martiguesdialogue.blogspirit.com ). Nous avons aussi demandé l’abrogation de cette loi. Il est important que nous restions mobilisés et vigilants car cette délibération votée à Marseille est certainement un premier pas officiel avant un autre " vœu ", du moins un autre " rêve " : celui d’engloutir petit à petit d’autres communes. Marseille a évidement besoin d’argent pour prendre la place qu’elle mérite mais cela ne doit pas se faire au détriment des autres communes du département. Pour être sauvée de son endettement, Marseille doit pouvoir compter sur une aide massive de l’État.
Les 119 communes du département ont jusqu’au 22 juillet pour se prononcer sur le SDCI dans lequel il n’est pour l’instant pas question de métropole mais de " pôles métropolitains ". Je veillerai au sein des différentes instances dans lesquelles je siège, à ce que l’avis des élus et de la population soit respecté. Les coopérations sont importantes, nous allons les poursuivre et les développer, mais elles doivent se faire dans le respect et dans l’intérêt des populations. L’autonomie des communes et la démocratie de proximité doivent rester des priorités.
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23/06/2011
Les chiffres du non-remplacement des enseignants doivent être mis au grand jour
"L’école primaire sera la priorité de l’année à venir"…A la lecture de cette déclaration faite mardi 21 juin par Nicolas SARKOZY lors d’un déplacement en Lozère, il n’y a pas de doute : le président est en campagne. A l’approche des sénatoriales de septembre, il est en effet primordial de rassurer les élus en général, et dans ce cas là, les élus ruraux en particulier. "Pour la rentrée 2012, je souhaite que l’école primaire bénéficie d’un traitement particulier. A la rentrée 2012, nous ne procéderons, hors démographie, à aucune fermeture de classe à l’école primaire"…Trop tard – évidement – pour les 1500 fermetures prévues pour la rentrée 2011 et pas question – évidement – de toucher à la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Cette année encore, les chiffres sont éloquents, 16 000 nouveaux postes d’enseignants seront supprimés. Qui monsieur le président de la république espère-t-il endormir avec cet effet d’annonce électoraliste ? En tout cas, surement pas les enseignants, les personnels éducatifs, les parents d’élèves, les élèves et les élus. La " semaine pour la défense de l’école publique " que le Collectif local de défense des services publics (présidé par mon 1er adjoint Henri CAMBESSEDES) a organisée en mars dernier avec le soutien de la Ville a été le point de départ d’une mobilisation que nous souhaitons poursuivre et développer. Début juin j’ai envoyé un courrier à tous les chefs d’établissement de Martigues – écoles, collèges et lycées – pour que l’on se penche ensemble sur le problème de plus en plus récurrent et grave du non-remplacement des enseignants absents. Mise à mal à tous les niveaux, l’école publique ne remplie plus ses missions. Il est intolérable que des enfants et des jeunes soient privés d’enseignement. Et quand remplacement il y a, ils sont parfois pour le moins surprenants. Cette année sur Martigues, une classe de CE1 a cumulé 6 enseignants différents sur un trimestre !!! Suite à mon courrier, la représentante locale de l’Education Nationale a précisé par mail à tous les directeurs et directrices d’école qu’ils n’ont " pas à communiquer sur le sujet ". J’estime au contraire que nous sommes en droit d’avoir un état des lieux précis de la situation du non-remplacement des enseignants sur notre commune. Je vais donc renouveler ma demande directement auprès de monsieur l’Inspecteur d’Académie. Les chiffres du non-remplacement doivent être mis au grand jour afin de pouvoir les dénoncer et les combattre.
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