20/02/2012
Avant de parler de réindustrialisation, protégeons déjà l’existant
En ces temps de campagne, tous les candidats à la présidentielle sauf un, parlent de réindustrialisation. A chacun son vocabulaire, du " Made in France " au " patriotisme industriel " en passant par un appel à " acheter français ". Si on est là aujourd’hui c’est bien à cause d’une politique qui a laissé la finance dominer l’économie et les emplois et qui a favorisé les délocalisations. Nos outils et notre savoir faire sont sacrifiés face aux motivations financières. Notre territoire du pourtour de l’étang de Berre est touché de plein fouet, à Berre, à Fos et à Lavéra. Au-delà d’une volonté de réindustrialisation, je veux que l’on défende et que l’on protège déjà ce qui existe. L’avenir de Lyondellbasell et du pôle vinylique d’ARKEMA est incertain et avec lui l’avenir de nombreux salariés. Concernant la vente à un affairiste américain G.Klesch du pôle vinylique d’ARKEMA qui est jugé " insuffisamment rentable " par ses dirigeants, près de 1800 salariés et 900 sous-traitants français risquent d’être vendus avec les meubles. Le syndicat CGT a obtenu début février lors du comité central d’entreprise le vote d’une expertise qui devra déterminer, site par site, les besoins financiers nécessaires pour assurer au moins cinq ans de fonctionnement. Des garanties sont nécessaires, il n’est pas question de se laisser endormir par les " engagements moraux " de Klesch dont on sait qu’il a racheté puis liquidé les chaussures Myrys. En parallèle, je vais solliciter la Dreal qui doit être consultée pour avis à chaque changement de propriétaire et je rencontrerai prochainement les autres maires des communes (Saint-Auban, Fos, Saint Fons, Balan, Berre l’étang, Gaillac, Sable sur Sarthe, Reims, Chantonnay) touchées par cette cession afin de décider ensemble d’une stratégie pour défendre ces emplois et pour une ambition industrielle durable partout en France. Nous devons intervenir auprès des industriels dans l’intérêt des salariés et dans l’intérêt de nos territoires. Je vais veiller à ce que tout soit fait pour protéger notre patrimoine industriel et pour que le gouvernement prenne ses responsabilités. Une belle occasion pour lui de transformer ses paroles en actes.
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09/02/2012
Des Bus du Soleil à Ulysse…pour répondre encore mieux aux besoins de la population
Il y a quelques jours j’ai eu le plaisir d’inaugurer le réseau Ulysse qui remplace notre réseau des Bus du Soleil. Cette offre de transports urbains et interurbains est un nouvel exemple concret de ma volonté de proposer et de porter des coopérations qui vont dans le sens de l’intérêt de la population de notre territoire. En tant que président du Pays de Martigues, j’ai voulu travailler avec les villes voisines de Ouest Provence pour répondre aux besoins des habitants de nos 9 communes en terme de mobilité. La création d’un Syndicat Mixte des Transports, permet aujourd’hui de se rendre de Martigues à Istres ou de Port-Saint-Louis à Martigues et cela avec une billettique et un tarif unique.
Je n’ai pas besoin, et j’ai souvent eu l’occasion de le dire, d’une loi pour savoir que les coopérations sont indispensables et surtout, je ne veux pas d’une loi et encore moins d’une métropole qui déshabille les uns pour habiller les autres. Je défends depuis des années, avec votre soutien, l’autonomie de Martigues et du Pays de Martigues et je continuerai sans état d’âme. Ulysse est un exemple de coopération réfléchie, choisie et librement consentie dans l’intérêt de notre territoire et de nous tous. J’ai proposé la gratuité pour les jeunes de moins de 26 ans et pour de nombreuses personnes sous certaines conditions mais je veux que notre nouvelle régie intercommunautaire aille encore plus loin pour tendre un jour vers la gratuité pour tous. " Plus près pour aller plus loin "…Si l’arrivée d’Ulysse fait changer l’identité visuelle de nos bus, ce qui ne change pas c’est ma détermination à développer des services publics de qualité et de proximité allant toujours dans l’intérêt général. Pour moi, les transports collectifs, s’ils sont publics, s’inscrivent dans la réponse aux besoins de chacun et non dans la rentabilité.
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