Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/06/2011

Les chiffres du non-remplacement des enseignants doivent être mis au grand jour

"L’école primaire sera la priorité de l’année à venir"…A la lecture de cette déclaration faite mardi 21 juin par Nicolas SARKOZY lors d’un déplacement en Lozère, il n’y a pas de doute : le président est en campagne. A l’approche des sénatoriales de septembre, il est en effet primordial de rassurer les élus en général, et dans ce cas là, les élus ruraux en particulier. "Pour la rentrée 2012, je souhaite que l’école primaire bénéficie d’un traitement particulier. A la rentrée 2012, nous ne procéderons, hors démographie, à aucune fermeture de classe à l’école primaire"…Trop tard – évidement – pour les 1500 fermetures prévues pour la rentrée 2011 et pas question – évidement – de toucher à la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Cette année encore, les chiffres sont éloquents, 16 000 nouveaux postes d’enseignants seront supprimés. Qui monsieur le président de la république espère-t-il endormir avec cet effet d’annonce électoraliste ? En tout cas, surement pas les enseignants, les personnels éducatifs, les parents d’élèves, les élèves et les élus. La " semaine pour la défense de l’école publique " que le Collectif local de défense des services publics (présidé par mon 1er adjoint Henri CAMBESSEDES) a organisée en mars dernier avec le soutien de la Ville a été le point de départ d’une mobilisation que nous souhaitons poursuivre et développer. Début juin j’ai envoyé un courrier à tous les chefs d’établissement de Martigues – écoles, collèges et lycées – pour que l’on se penche ensemble sur le problème de plus en plus récurrent et grave du non-remplacement des enseignants absents. Mise à mal à tous les niveaux, l’école publique ne remplie plus ses missions. Il est intolérable que des enfants et des jeunes soient privés d’enseignement. Et quand remplacement il y a, ils sont parfois pour le moins surprenants. Cette année sur Martigues, une classe de CE1 a cumulé 6 enseignants différents sur un trimestre !!! Suite à mon courrier, la représentante locale de l’Education Nationale a précisé par mail à tous les directeurs et directrices d’école qu’ils n’ont "  pas à communiquer sur le sujet ". J’estime au contraire que nous sommes en droit d’avoir un état des lieux précis de la situation du non-remplacement des enseignants sur notre commune. Je vais donc renouveler ma demande directement auprès de monsieur l’Inspecteur d’Académie. Les chiffres du non-remplacement doivent être mis au grand jour afin de pouvoir les dénoncer et les combattre.

16/06/2011

Une délibération pour continuer à défendre notre autonomie et l’intérêt de la population du territoire

intervention perso sdci 1[1].JPG

En décembre dernier avant le vote du budget primitif 2011, j’avais rencontré l’ensemble du personnel Ville et CAPM. Ce matin, une nouvelle rencontre était programmée afin de leur expliquer en " avant-première " le positionnement des élus de Martigues, mais aussi de ceux de Port-de-Bouc et de Saint-Mitre-les-Remparts concernant les prescriptions faites par monsieur le préfet dans le cadre du nouveau Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI). Le calendrier à marche forcée fixé par le gouvernement impose l’arrêt du schéma au 31 décembre 2011. Si nous ne pouvons évidemment que nous réjouir du recul de l’idée d’une " métropole marseillaise ", nous ne pouvons pas pour autant accepter la préconisation nous concernant, à savoir la fusion du SAN Ouest Provence et de la CAPM. Dans les quinze jours qui arrivent, les élus du conseil communautaire et les élus des trois conseils municipaux des villes de la CAPM, voteront une seule et même délibération qui est le résultat de nombreux échanges. Une délibération pour refuser cette fusion qui est de toutes les manières impossible car la CAPM et le SAN sont des structures différentes dirigées par des textes différents avec un nombre de compétences transférées et un endettement eux aussi différents. Il faudrait donc beaucoup de temps et de nouvelles lois pour rendre cette fusion possible.

Dans cette délibération, nous nous prononçons aussi pour la poursuite des coopérations librement choisies et consenties avec nos voisins du SAN mais également avec les huit autres intercommunalités du département. Comme avec le conseil municipal extraordinaire ou encore avec les 14 000 signatures de la carte-pétition, nous continuons donc à défendre les intérêts des populations de nos territoires. Il faut rester très vigilant car alors qu’il était question en avril lors de la première CDCI* d’un " pôle métropolitain ", l’idée d’une " métropole " resurgit, déjà et très vite, dans l’esprit de certains pour la simple et bonne raison que Marseille est une ville " sinistrée ". Alors que partout ailleurs en France c’est la ville-centre qui redistribue, ici nous avons une ville-centre endettée, qui n’a plus les moyens, et surtout qui attend des villes alentour (celles qui ont accueilli les industries) qu’elles contribuent financièrement à son développement. Pour sauver Marseille qui est en danger, il faut des dotations de l’Etat, ce n’est pas aux autres communes de le faire. intervention perso sdci 2.jpgAvec cette délibération nous défendons notre autonomie, les intérêts des populations du territoire, le statut de la fonction publique territoriale et la démocratie de proximité. Les personnels de la Ville et de la CAPM sont la vitrine de notre service public et les garants de son sérieux, de sa transparence et de sa qualité. Au quotidien, dans leurs missions et dans leurs fonctions, ils sont en lien direct avec les citoyens. Il est normal et légitime qu’ils soient régulièrement informés des avancées de cette réforme des collectivités qui les concerne à double titre, en tant que personnel et citoyen…et donc une réforme qui nous concerne tous.

 *Commission Départementale de Coopération Intercommunale

La délibération sera votée jeudi 23 juin en conseil communautaire et vendredi 24 juin pour le conseil municipal.