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20/02/2011

Nous devons nous mobiliser pour notre centre de santé mutualiste

DSC_0040.JPGVous le savez, notre centre de santé mutualiste est, au même titre d’ailleurs que les autres centres du département, menacé de fermeture.
22% de la population martégale fréquente ce centre. Concernant celui de nos voisins de Port-de-Bouc c’est 52% de la population et 83% pour le centre de Port-Saint-Louis du Rhône.
Ces chiffres sont sans équivoque, nous risquons une véritable catastrophe sanitaire. Tous ces centres sont porteurs de valeurs communes comme la solidarité et l’accès à des soins de qualité pour tous. Un Comité de soutien a été créé à Martigues et c’est avec grand honneur que j’ai accepté d’en être le président. Je mesure toute la responsabilité de mener ce combat pour maintenir cet outil qui est essentiel dans l’offre de santé de notre commune. C’est ensemble, habitants de Martigues, usagers, médecins, administrateurs mutualistes et élus, associés aux autres comités de soutien du département, que nous devons réagir et agir.  

Le désengagement de l’État concernant la santé et la protection sociale a aggravé les difficultés financières des centres de santé qui sont en déficit. Ces centres sont reconnus d’intérêt public, ils assument leur part de responsabilité publique en matière de droit à la santé pour tous, ils doivent donc bénéficier de financements publics pour continuer à exister. Le comité de soutien fait circuler en ville une pétition, une manifestation a eu lieu jeudi devant l’Agence Régionale de Santé à Marseille et j’ai présenté vendredi soir lors du conseil municipal, en présence des médecins du centre de santé de Martigues, une motion pour la défense des centres de santé mutualistes des Bouches-du-Rhône. Cett:e motion a été votée à l'unanimité moins trois voix, le groupe UMP ayant fait le choix de s'abstenir sur cette question...

La mobilisation commence à payer puisque l’organisation d’une table ronde à l’ARS a été obtenue pour le mois d’avril en présence de tous les partenaires. Une avancée qui ne doit pas nous faire baisser notre garde, il est important de rester mobilisés. A l’heure où l’accès aux soins devient de plus en plus difficile, alors qu’un patient sur quatre renonce à des soins de premiers recours, il est plus que jamais nécessaire de conserver ces centres de santé qui fonctionnent, je le rappelle, sans dépassement d’honoraires et en appliquant le tiers-payant.

23/12/2010

Coup d’œil dans le retro 2010…accélération pour 2011

Les fêtes de fin d’année, l’occasion pour chacun d’entre nous de souffler un peu, de se ressourcer auprès de sa famille de ses amis mais aussi pourquoi pas de jeter un coup d’œil dans le retro de l’année écoulée.

2010 a été une année particulièrement riche en actions pour la défense des intérêts de Martigues et de ses habitants. Fort de cette dynamique, je suis déterminé à continuer sur la même lancée en 2011.

-Pas question de lâcher sur les réformes.

Avec mes collègues de la majorité municipale, j’ai remis au début du mois à Monsieur le sous-préfet vos cartes-pétition, en lui rappelant que nous sommes catégoriquement opposés à l’intégration de Martigues dans la métropole marseillaise. Nous voulons des coopérations librement choisies dansremise_des_cartes_au_sous-pr-fet_3.12.10_015_sou1.jpg l’unique intérêt des populations. Même si la loi sur les collectivités territoriales est votée, nous maintiendrons notre résistance et comme nous ne sommes pas les seuls, l’application de cette loi sera une autre paire de manches. Je refuse que Marseille décide pour Martigues.

Concerant la suppression de la Taxe Professionnelle, je suis et je resterai de toutes les batailles pour l’application de la clause de revoyure pour les territoires industriels qui sont les grands perdants de ce nouveau cadeau aux grands groupes fait par le gouvernement. Notre autonomie fiscale et financière est menacée.

-Pas question de lâcher la particularité de notre territoire.

Il faut se battre pour garder un socle industriel, pour nos emplois et pour notre avenir même si la suppression de la T.P a changé la donne. Depuis toujours à Martigues, les richesses produites par l’activité économique sont orientées vers la population qui a des besoins sociaux importants, en développant des services publics de proximité indispensables et une politique sociale et solidaire. Avec Bernard GRANIE président du San Ouest Provence, nous avons multiplié les actions pour défendre notre spécificité de « territoires industriels » : journée de l’industrie en novembre, info et débat au Congrès des Maires à Paris, intervention auprès du préfet pour être représenté au sein de la Conférence régionale de l’industrie et audition par la Commission sénatoriale d’information sur la désindustrialisation. L’Etat doit absolument revoir sa copie sur le nouveau dispositif fiscal qui privilégie les territoires où se trouvent les sièges sociaux des industries et non les territoires où elles ont un impact sur l’environnement et sur les investissements des collectivités auxquelles il revient d’accompagner les nouvelles implantations. Je suis, avec d’autres présidents d’agglomérations industrielles, force de propositions.

-Pas question de lâcher nos ambitions pour la Ville.

DSC_0015.jpgVendredi 10 décembre, avant le vote du budget primitif 2011, je me suis adressé au personnel de la Ville et de la CAPM pour faire un bilan de ce nouveau contexte et pour parler de projets d’avenir. Malgré les attaques, grâce au soutien des élus de la majorité et au sens du service public des agents territoriaux, je vais continuer à mener une politique ambitieuse pour Martigues en poursuivant son développement avec de grands projets sur le centre historique mais aussi des travaux dans tous les quartiers pour améliorer le cadre de vie de chacun. Je vais promouvoir une politique du respect, du dialogue et de l’échange en privilégiant à chaque fois que cela sera possible la concertation. Je vais prendre mes responsabilités face à ce nouveau contexte pour faire vivre nos ambitions, pour maintenir notre politique tarifaire et notre politique sociale.

Je vais porter et partager ce projet pour 2011 car je sais qu’il répond aux nécessités et aux aspirations des martégales et des martégaux.

Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année et je vous retrouve très vite…en 2011.