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09/06/2011

Le « non-remplacement » a un effet dramatique sur la scolarité des enfants et des jeunes

z.rencocitoyenne.jpgLe rapport d’étape de la réforme de la formation des maîtres remis début avril au ministre de l’enseignement supérieur est sans équivoque, on peut y lire : " le système actuel met les étudiants en situation d’échec " ou encore " la difficulté est telle pour satisfaire toutes les contraintes que s’est installée une grande souffrance ". Contraint de revoir sa copie, le gouvernement vient d’édulcorer le système de quelques mesurettes : un dispositif d’accueil des stagiaires pour former les " bleus " en cinq jours à la tenue de classe ( et cela, sur la base du volontariat) ou encore un peu d’alternance expérimentée dès la rentrée dans seulement 8 académies (dont Aix-Marseille). Et ce n’est pas tout…Le ministère de l’éducation nationale autorise désormais le recrutement de vacataires et de contractuels par l’intermédiaire du Pôle Emploi. Jeudi 26 mai dernier, l’académie de Paris organisait une journée de recrutement des profs en " job dating " !!! On doit se poser là avec une extrême gravité et dans l’urgence la question de la formation, de la qualification, de l’expérience exigée mais aussi celle de la reconnaissance même du métier d’enseignant. Le Collectif local de défense des services publics, présidé par mon 1er adjoint Henri CAMBESSEDES, avait organisé en mars avec le soutien de la Ville de Martigues une " Semaine pour l’école publique ". Il ne s’agissait que d’un premier pas, nous devons poursuivre…

Je viens d’envoyer un courrier à tous les chefs d’établissement des écoles, collèges et lycées de Martigues pour faire le point sur la situation catastrophique dans laquelle est plongée notre école publique. Je leur demande de nous communiquer si cela leur est possible un " état des lieux " concernant le non-remplacement des professeurs absents pour l’année scolaire 2010/2011. Le contingent de professeurs remplaçants titulaires dans le 1er et le 2nd degré étant rendu notoirement insuffisant par les vagues successives de suppressions de postes décidées par le gouvernement, le " non-remplacement " est devenu monnaie courante de la maternelle au lycée. Ce n’est pas acceptable car les conséquences de ce " non-remplacement " ont un effet dramatique sur la scolarité des enfants et des jeunes. Nous devons - enseignants, personnel du monde éducatif, parents d’élèves, élèves, élus – rester vigilants pour pouvoir réagir et agir au plus vite dans l’intérêt de tous les élèves. Nous devons exiger, du gouvernement en place mais aussi des futurs candidats à la présidentielle, des créations de postes et une école publique ambitieuse. Sous couvert d’améliorer le bien-être des enfants ou encore la qualité de l’enseignement - alors que sa seule préoccupation est d’ordre budgétaire - le gouvernement multiplie réformes et expériences. Il faut que cela cesse et que l’école publique redevienne une priorité.

(Photo : A l’occasion de la " Semaine pour l’école publique " des rencontres citoyennes ont été organisées dans les maisons de quartier, comme ici à Paradis Saint Roch).

 

26/05/2011

Concertation et respect des engagements

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Comme je vous le disais il y a quelques jours, les projets que nous avons pour Martigues se poursuivent et surtout s’accélèrent. La réunion publique d’hier a permis de faire le point sur la transformation du Cours du 4 septembre. La concertation entamée depuis plusieurs mois maintenant avec la population a impulsé l’idée d’un " espace partagé " réduisant de manière considérable la circulation. 12 000 véhicules passent chaque jour sur cette partie du centre de Jonquières, notre souhait est de donner une place privilégiée aux piétons, aux cyclistes et aux transports en commun. Nous voulons un espace convivial et adapté aux nouvelles façons de vivre et de se déplacer, le projet proposé par Vincent GUILLERMIN le maître d’œuvre lauréat du concours, va dans ce sens. Nous avons envie et besoin de moderniser et de transformer pour alléger la circulation, mettre en valeur un certain esthétisme, régler les soucis de propreté urbaine mais aussi développer l’offre culturelle et surtout commerciale qui est un peu problématique dans ce quartier. Notre ambition est de retrouver l’axe historique du Cours avec son alignement d’arbres tout en apportant une touche contemporaine. Concernant le calendrier, les premiers travaux porteront sur les extérieurs où de nouveaux principes circulatoires devront être adoptés. Ils démarreront en septembre prochain pour s’achever en avril 2012. Les travaux sur le Cours même commenceront en mars 2012 pour une durée de 12 mois sans interruption. Nous mettrons en place toutes les mesures nécessaires pour nuire le moins possible à l’activité des commerces durant cette période. Ensemble, les élus, les services et les architectes, nous mettons beaucoup d’espoir et toute notre motivation dans ce projet. L’équipe de notre service développement des quartiers rouvrira bientôt " l’Atelier du Cours " afin de répondre à toutes vos questions.

Un éco-quartier au nord de la ville

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Cet après-midi, j’étais aux côtés de Dominique GOUDARD directeur général de la COGEDIM, de Richard DELVART directeur général de la SEMIVIM et de nombreux collaborateurs pour présenter à la presse la première tranche de 330 logements locatifs et en accession de la ZAC de la Route Blanche. En préparation depuis 1985, ce projet est aujourd’hui possible grâce à la politique foncière et à la gestion exemplaire menée sur la ville depuis au moins trente ans par les équipes successives. C’est un véritable éco-quartier qui va sortir de terre sur ce site remarquable. Nous souhaitons être exemplaire au niveau sociétal, au niveau environnemental mais aussi dans le domaine de l’accessibilité des logements pour les personnes handicapées, les personnes à mobilité réduite et les personnes âgées. Comme pour tous les nouveaux programmes, j’ai demandé que 10% des logements soient adaptés. Sur les 75 hectares formant le site, seulement 35 seront constructibles, nous allons protéger et valoriser l’espace naturel en privilégiant comme pour le Cours, les modes de déplacement doux. Nous voulons de la mixité et de la qualité au service du plus grand nombre que ce soit pour le parc social ou privé. Cette collaboration entre la COGEDIM qui proposera dans un premier temps avec sa résidence " Terres d’Ocre " 84 logements à la vente (puis 150 autres) et la SEMIVIM avec les 93 logements locatifs de sa résidence " Les Ecologis de la Route Blanche ", est exemplaire. Je vous invite à venir mardi 14 juin à 18h00 en salle des conférences de l’Hôtel de Ville, pour assister à une réunion publique qui présentera dans le détail ces deux opérations.