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19/04/2011

Japon : pays riche ou pas, la solidarité doit jouer son rôle

J’ai proposé vendredi dernier au Conseil Municipal d’approuver le versement d’une aide exceptionnelle de 10 000 euros pour les sinistrés du Japon. Cette somme sera versée au Secours Populaire pour le soutien aux populations déplacées. Les aides humanitaires et financières françaises, européennes et internationales sont beaucoup plus modestes que celles débloquées à l’occasion du tremblement de terre en Haïti en 2010 ou lors du tsunami en Indonésie en 2004. On pourrait penser que c’est logique et même normal quand on sait qu’Haïti est l’un des pays les plus pauvres au monde et que le Japon est la 3ème puissance économique mondiale. De plus, la menace nucléaire de la centrale de Fukushima tend à faire oublier – car beaucoup moins médiatisées – les très nombreuses victimes et les conditions de vie des dizaines de milliers de personnes réfugiées dont la plus grande majorité sont des personnes âgées.

Et bien non, ce n’est pas normal. Pays riche ou pas, je pense que la solidarité doit jouer son rôle face à une telle catastrophe. C’est pourquoi, en accord avec l’ensemble des élus du conseil municipal, Martigues participera à l’effort national.

20:06 Publié dans Editos, humeurs | Lien permanent

14/04/2011

Martigues peut et doit rester une terre d'industrie

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Dans le cadre de la semaine nationale de l’industrie programmée du 4 au 11 avril a eu lieu lundi 4 à Toulon une conférence régionale de l’industrie organisée par le Préfet de Région. Malgré nos demandes conjointes, la CAPM et le SAN Ouest Provence n’y ont pas été associés. On ne peut qu’être surpris par cette décision face au poids économique que représentent nos deux territoires. Des territoires qui ont des atouts importants. Les récents investissements à la centrale EDF de Ponteau, à Arkéma ou encore à INEOS avec son nouveau partenaire PetroChina, sont bien la preuve que l’ouest de l’étang de Berre compte et attire et que l’on peut toujours parler de "culture industrielle". Au niveau du territoire intercommunal, l’industrie représente 310 entreprises, 6% du tissu économique local et 19% des emplois.

J’ai reçu ce lundi les responsables des principales industries de Martigues. Nous avons débattu et échangé sur cette volonté d’aller ensemble de l’avant. Les liens unissant les industriels et le territoire existent toujours et cela, même après la disparition de la taxe professionnelle. Depuis des décennies la ville accompagne les implantations en aménageant les voies d’accès et les infrastructures, elle continuera à le faire. Avec l’élaboration des PPRT à La Mède et à Lavéra, il est aussi de la responsabilité de la municipalité de défendre les intérêts de la population et de veiller à ce que le dialogue avec les industriels soit maintenu. Les élus de Martigues veulent continuer à développer la vocation industrielle de notre territoire tout en étant très vigilants sur les questions de sécurité, de protection de l’environnement, de cadre de vie et d’emploi.

Nous devons nous atteler aujourd’hui à trouver le moyen de rapprocher efficacement l’offre de la demande. On doit régler le problème de l’adéquation : formations-compétences // besoins des entreprises. C’est dans cet objectif qu’a été créé dans le cadre du SCOT unissant la CAPM et le SAN Ouest Provence, un Comité de coopération pour la dynamisation de l’économie et de l’emploi. Nous devons absolument parvenir à anticiper les besoins de demain en termes d’emploi.

Martigues peut et doit rester une terre d’industrie mais il faut pour cela que le maintien et le développement du tissu industriel en France soient des priorités politiques portées par le gouvernement. Le choix de supprimer la taxe professionnelle a déjà et aura de lourdes conséquences :

-perte du dynamisme de cet impôt qui représentait 3 à 5% par an.

-dépendance envers l’Etat qui peut baisser la dotation remplaçant la TP

-et avec l’arrivée de la péréquation, une perte programmée de plus de 20 millions d’euros sur 4 ans.

J’ai demandé à ce que soit prise en compte la spécificité des territoires industriels car il nous reste ici la pollution, les infrastructures à entretenir…et plus un sou pour le faire. Il faut respecter les territoires d’accueil qui font des efforts, il en va de l’intérêt national.