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11/04/2011

Ne pas se satisfaire que du positif

Le journal La Marseillaise a fait paraitre samedi quelques uns des résultats du sondage* effectué à sa demande en février dernier. Les martégaux interrogés se sont notamment prononcés :

-sur l’évolution de la Ville ("plutôt en bien" à 77%)

-sur le travail de la municipalité et le respect des engagements ("respectés" 85%),

-sur leurs sentiments par rapport aux actions menées sur les grandes questions qui nous préoccupent au quotidien comme la propreté ("positive" 84%), le logement ("positive" 65%), les services rendus à la population ("positive" 85%) ou encore notre politique tarifaire ("Plutôt bien adaptée" 83%),

-sur les conseils de quartier,

-sur l’avenir de notre territoire,

-et sur la vision qu’ils ont de leur maire.

Ce type de sondage permet d’avoir une photographie de la perception que les Martégaux ont de la politique de la municipalité et de leur maire. En faire une lecture rapide, se dire que les résultats sont très bons et se contenter de cela n’a pour moi aucun intérêt. Il va nous permettre au contraire de faire le point sur les axes sur lesquels nous devons encore plus travailler pour répondre à vos besoins et attentes. Nous n’avons évidemment pas attendu ce sondage pour savoir par exemple que la participation est plutôt faible dans les conseils de quartier et que les jeunes n’y sont pratiquement pas représentés. Les Maisons de quartier mais aussi les services Jeunesse et Vie associative travaillent sur cette question depuis un petit moment et je suis convaincu que les choses évolueront prochainement dans le bon sens. Je tiens d’ailleurs à souligner que toutes les actions et le temps passé sur des projets - que ce soit en petit groupe dans les quartiers ou de manière plus importante avec le Salon des Jeunes ou le bal de promo – commencent à porter leurs fruits puisque l’action municipale en direction de la jeunesse a été jugée positive à 85%. Depuis que je suis maire, je m’attache à privilégier la concertation et le dialogue à chaque fois que cela est possible. Je sais très bien qu’il y a encore du terrain à gagner et qu’il faut du temps pour que les choses soient perçues et trouvent leur rythme, pour preuve les 44% des personnes interrogées estimant ne pas être "suffisamment associés aux questions municipales". Cette méthode que nous avons commencée à pratiquer avec le projet du Cours du 4 septembre, sera poursuivie et développée.

Depuis 2009 je défends à chaque occasion vos intérêts et ceux de Martigues, 93% des sondés en sont d’ailleurs convaincus, c’est une satisfaction et c’est encourageant. Je veux tout simplement préserver la démocratie participative et je trouve légitime d’exiger un service public de proximité et de qualité pour tous. Concernant notre avenir en lien avec la nouvelle réforme des collectivités territoriales, 90% d’entre vous veulent des "coopérations librement consenties". Je peux vous assurer que c’est bien cette orientation que je défendrai et imposerai lors de la Commission Départementale de la Coopération Intercommunale (CDCI) qui se réunira à la fin du mois dans le but de dessiner le prochain schéma départemental.

 

*Sondage réalisé par l’Institut IFOP à la demande du journal La Marseillaise entre le 14 et le 19 février 2011 sur un échantillon de 503 personnes.

 

20:23 Publié dans Editos, humeurs | Lien permanent

07/04/2011

Ecoute et dialogue

J’ai envie d’aborder ce soir trois sujets : la chasse, la passerelle et les relations avec les syndicats. Trois thèmes qui paraissent au premier abord très éloignés les uns des autres mais qui ont pourtant un point commun, celui de la méthode que je m’attache à appliquer à chacun d’entre eux : l’écoute, le dialogue et l’exercice des responsabilités qui sont les miennes.

Concernant la chasse, et contrairement à ce que certains ont tenté de laisser entendre, la concertation a été choisie comme base de travail pour tenter de mettre d’accord les deux sociétés de Martigues. J’ai reçu séparément puis ensemble leurs représentants avant de leur proposer un protocole. A ce jour, je n’ai reçu que la réponse de la société basée à La Couronne…D’où ma surprise et ma réaction suite aux propos que j’ai pu lire lundi dans la presse. Tomber dans la démagogie c’est un choix, faire de la désinformation c’est plus grave.

Même son de cloche pour la passerelle, projet instrumentalisé par certains afin de semer le trouble. Cette manière de faire est détestable même si elle ne me déstabilise pas. En tant que Maire, j’ai pour responsabilité de mener des projets pour l’intérêt général et non pour celui de quelques particuliers. Limiter la circulation et le stationnement dans l’Ile répondra aux attentes des habitants de ce quartier. Privilégier les déplacements pour les piétons et les cyclistes répondra aux attentes de tous les habitants de Martigues et à celles des touristes. C’est comme ça que nous voyons la ville de demain. Quant aux conditions d’ouverture de la future passerelle pour laisser sortir et entrer les plaisanciers, ces derniers savent très bien qu’elles feront l’objet de discussions. Pour discuter il suffit juste d’être deux à le vouloir.

En tant que responsable du personnel de la Ville de Martigues et de la CAPM, j’entretiens des relations régulières avec les représentants du personnel et les organisations syndicales. Nous allons d’ailleurs travailler ensemble à la rédaction d’un protocole qui sera signé entre la municipalité et la CGT sur l’exercice des droits syndicaux. Le dialogue est ouvert et porte ses fruits, c’est pourquoi il est toujours regrettable quand un syndicat ou un autre instrumentalise le cas particulier d’un agent. On ne peut pas créer des postes pour tous les remplaçants qui voient leurs contrats s’arrêter quand les titulaires reviennent…ce serait je crois irresponsable. Quant au fait de parler de " précarité " des emplois ici à Martigues, c’est infondé et surement pas le meilleur exemple à prendre quand on connait la situation au niveau national. Depuis des années la ville et la Capm font des efforts en matière d’emploi et luttent contre les mesures gouvernementales qui visent justement à détruire ce service public de proximité.

21:11 Publié dans Editos, humeurs | Lien permanent