15/10/2010
Les vivants et les morts
Mercredi soir, une soirée de repos après une journée de travail et de dossiers à traiter.
A la télévision, un téléfilm dont certains m'ont parlé mais dont je n'avais pas vu les premiers épisodes.
Je m'installe et ma surprise est totale.
La classe ouvrière, celle que l'on ne voit jamais, ni à la télé, ni au cinéma, est là devant moi.
Avec ses peurs, ses espoirs, sa vie de tous les jours et cette culture dont ne parle jamais : solidarité au travail, solidarité familiale, solidarité collective d'une ville, entraide pour protéger les machines, sauver l'usine, fraternité dans la lutte, au piquet de grève, dans les échanges entre les hommes, entre les femmes...
Alors, tout simplement merci au service public qui prouve qu'on peut faire des téléfilms qui montrent la réalité de la vie de tous les jours de millions d'hommes et de femmes, ce qu'on ne voit que trop rarement dans notre production cinématographique nationale.
Je serai devant mon poste de télévision mercredi 20 octobre et peut-être que, comme moi, vous aurez envie de traverser l'écran pour aider ces gens qui restent « vivants » par leur lutte.
15:47 Publié dans Editos, humeurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lutte, grève, vivants, télévision, public, ouvrier
29/09/2010
l'herbe sous les pieds...
Les lecteurs attentifs de mon blog ne seront pas étonnés à la lecture de l'interview du représentant de la droite locale dans l'édition de la Provence du 27 septembre.
En effet, il y a quelques jours, dans mon billet d'humeur du 15 septembre, je vous faisais part de mon sentiment de tristesse à voir la droite locale manipuler notre maire honoraire Paul Lombard.
Aujourd'hui, cette nouvelle intervention confirme une fois de plus mon analyse de la stratégie de la droite locale : s'appuyer sur la manipulation de l'ancien maire, faire croire à des alliances objectives, aujourd'hui avérées, dans le seul but de m'atteindre et avec moi mon équipe municipale.
Je remercie celles et ceux, nombreuses et nombreux, qui m'ont manifesté leur soutien face à cette tentative de déstabilisation ignoble. Que toutes et tous soient rassurés.
Ce matin encore, alors que je visitais les quartiers du centre ville de Martigues, je n'ai reçu que des témoignages d'encouragement et d'amitié, dans les nombreux échanges que j'ai pu avoir avec les habitants et les commerçants de Martigues.
Je laisse à son ignorance manifeste ce conseiller municipal qui affirme « vivre et travailler à Martigues » et qui ne connaît pas les projets de la municipalité, ni l'avancement de travaux inscrits au programme du mandat 2008-2014.
Je sais que toute martégale ou tout martégal intéressé par la vie de notre commune (ce qui, apparemment, n'est pas le cas du conseiller municipal de droite), serait en mesure de répondre point par point aux questions qui sont posées.
Pour ma part, je reçois chaque jour de nombreuses personnes dans le cadre de ma permanence à la ville et à la Communauté d'Agglomération du Pays de Martigues. Mes entretiens portent sur des questions d'emploi, de logement, d'action sociale, de santé, de transports, de collecte des déchets, bref, de préoccupations quotidiennes concrètes.
En tant que Maire et Président de la CAPM, c'est bien là qu'est mon rôle, c'est bien là qu'est ma place.
18:47 Publié dans Editos, humeurs | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : martigues