11/11/2011
La solidarité est le moteur de nos actes et de nos choix
Hier, à l’occasion du conseil municipal de novembre, nous avons débattu des grandes orientations budgétaires pour l’année 2012. Malgré les incertitudes qui pèsent sur nos finances en raison de l’effet cumulé de la suppression de la taxe professionnelle, de l’arrivée de la péréquation et de la baisse des concours de l’État aux collectivités, j’ai présenté un budget ambitieux pour l’avenir pour Martigues. Parce que depuis des années nous avons su préserver des finances saines, contrôler notre épargne et notre dette sans " emprunts toxiques " mais aussi parce que nous sommes prudents et que nous allons demander aux services municipaux de poursuivre leurs efforts de maîtrise de leurs dépenses courantes, je proposerai le mois prochain une enveloppe de plus de 20 millions d’euros de capacité d’investissement pour le budget 2012. Nous allons poursuivre nos équipements pour offrir toujours plus de services publics de qualité et de proximité aux habitants et ce, dans tous les domaines. Nous allons continuer notre politique volontariste en matière de logements avec notamment le lancement des premiers programmes sur la Route Blanche. Mais surtout, et c’est ma priorité et celle des élus de ma majorité, nous allons maintenir notre politique sociale et notre politique tarifaire mesurée pour soutenir, aider et accompagner toutes les familles de Martigues. Les habitants et la solidarité sont au centre de chacun de nos choix.
La solidarité n’est pas pour moi qu’un mot associé à une valeur, elle est une ambition porteuse de choix et d’actes. Aussi, je ne peux qu’être en colère quand quelques personnes, qui ne sont même pas de Martigues, viennent véhiculer sur les marchés des idées nauséabondes. Pendant que Marine Le Pen cherche à arrondir les angles de son image dans les médias, d’autres - " les jeunes identitaires de Provence " en ce qui nous concerne - arpentent les villes pour véhiculer des idées qui ont pour objectif de dresser les gens les uns contre les uns. A Martigues nous défendons les valeurs de la république et de la laïcité et nous défendons les valeurs de respect et de tolérance. Il est donc tout à fait légitime de permettre à une communauté de célébrer son culte dans la dignité.
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La pérennité des centres de santé mutualistes est une question sanitaire qui touche l’ensemble de notre département
Depuis hier, mercredi 9 novembre, les centres de santé mutualistes sont officiellement en redressement judiciaire. Cette décision du tribunal de grande instance de Marseille qui vient de nommer, pour 6 mois avant un prochain rapport d’étape, un administrateur judiciaire, nécessite que soient réaffirmées les menaces qui pèsent autour de cette situation. Ce sont d’abord 1 200 salariés qui sont concernés, directement. C’est ensuite une remise en question du concept même de la mutuelle née de l’après guerre et qui a construit sa pérennité sur des principes d’égalité et de solidarité. C’est enfin une question sanitaire qui touche l’ensemble de notre département. Pour citer Xavier Bertrand, le Ministre du travail, de l’Emploi et de la Santé, sur le site officiel du Ministère et traduire en actes ses propos : " La défense des droits des patients, le respect de la dignité de la personne malade, la promotion de la place des usagers, sont des éléments fondamentaux dans notre système de santé. ". Il convient, par conséquent, de tout mettre en œuvre pour dépasser les problèmes financiers structurels que rencontrent les 11 centres de santé du département portés par le Grand Conseil de la Mutualité. Dans ce contexte grave et urgent, je souhaite rappeler qu’il est du ressort de l’Etat, au travers de ses représentants, de garantir l’offre de soin sur le territoire des Bouches-du-Rhône. Les Collectivités Territoriales demeurent toutefois des acteurs privilégiés de l’activité de l’offre de santé publique et aussi des centres de santé mutualistes. Dans la mesure où dans les 6 mois, une proposition de reprise d’activité doit être formulée auprès de l’administrateur judiciaire, je demande solennellement :
- l’organisation, en urgence, d’une table ronde qui réunisse l’ensemble des partenaires et acteurs, Ministère de la santé, l’Agence Régionale de Santé, les Collectivités, les salariés au travers de leurs délégués, sous l’impulsion de M le préfet.
- et l’accompagnement du contre-projet le plus approprié qui pourra être présenté avec l’assentiment des salariés auprès de l’administrateur judiciaire.
Il est important de rester mobilisé et vigilant pour permettre la pérennisation des centres de santé qui prennent en charge plus de 10% de la population des Bouches-du-Rhône.
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