14/04/2012
La véritable alternative se joue dans les urnes
Dimanche prochain auront lieu les élections présidentielles. Nous aurons enfin l’occasion de tourner une page de l’histoire de notre pays : celle qui porte un bilan particulièrement dévastateur pour notre pays, pour chacune et chacun d’entre vous : 1 million de chômeurs supplémentaires, 4 millions de français qui renoncent à se soigner, notre démocratie mise en danger au plan local comme au niveau des institutions nationales, un déficit supplémentaire de 600 milliards d’euros, une école dépouillée de ses moyens, des services publics sacrifiés ou encore 350 000 emplois industriels supprimés depuis 2007.
Chacun appréciera le bilan de ces 5 années de présidence. Chacun l’évaluera de la place où il se trouve qu’il soit retraité avec des pensions qui s’amenuisent ou qu’il soit dirigeant de banque avec une augmentation des rémunérations de 44 % ; qu’il soit salarié de Lyondell-Basell, d’ARKEMA ou d’Arcelor-Mittal sous la pression des réorganisations successives ou qu’il soit directeur de Publicis avec un bonus de 16 millions d’euros prévu pour 2012.
Pour ma part, je pense qu’il faut à notre pays, à notre peuple, à nos collectivités, une véritable alternative à la dictature de l’argent. Avec toute la richesse de la diversité du Front de gauche : hommes, femmes, jeunes, militants associatifs, syndicaux et politiques, élus, nous partageons, avec vous, cette même volonté exprimée lors de nos multiples rencontres : celle de construire une société au service des hommes et des femmes, fondée sur une juste répartition des richesses, dans une 6ème République laïque et sociale qui respecte la souveraineté du peuple.
Jean-Luc MELENCHON porte pour le Front de gauche cette alternative et le vote du 22 avril 2012 pèsera lourd dans les choix d’avenir de notre pays, de notre territoire et de nos entreprises.
Un mois après l’élection présidentielle auront lieu les législatives. Il s’agit d’un même enjeu car c’est l’Assemblée nationale qui, au nom du peuple, vote les lois et contrôle le gouvernement. Nous pouvons nous saisir de ce scrutin pour élire une Assemblée nationale qui porte réellement les aspirations et la volonté des citoyen(ne)s. Les élections présidentielles de dimanche prochain en sont la première étape. Au mois de juin, avec Patricia FERNANDEZ-PEDINIELLI nous serons les représentants du Front de gauche aux élections législatives pour poursuivre cette formidable dynamique citoyenne que connaissent notre pays et notre territoire.
Le 22 avril, PRENEZ LE POUVOIR, VOTEZ Jean-Luc MELENCHON
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31/03/2012
L'accès aux soins est un droit fondamental...Les centres de santé mutualistes sont des garants de l'égalité de tous face à la santé
Depuis plus d’un an maintenant les 11 centres de santé mutualistes des Bouches-du-Rhône du Grand Conseil de la Mutualité sont menacés de fermeture. Usagers, citoyens, personnel soignant et administratif, élus, nous étions rassemblés ce matin devant le centre de Martigues pour refuser une telle éventualité. Cette structure sanitaire et solidaire répond à nos besoins et chaque année, 17 000 d’entre nous, poussent sa porte. Le 10 avril prochain le Tribunal de Grande Instance de Marseille statuera sur l'avenir de notre centre de Martigues et sur celui des 10 autres centres. Notre rassemblement de ce matin n’était pas isolé car aujourd’hui, un peu partout dans le département, de Port-Saint-Louis à Marseille en passant par Miramas ou Port-de-Bouc, nous étions nombreux à demander une nouvelle fois que chacun prenne ses responsabilités, l'Etat doit prendre ses responsabilités. Les enjeux sont d’importances : l’accueil des 200 000 personnes qui fréquentent les 11 centres de santé du département, l’avenir de 1200 emplois (dont 450 praticiens), l’égalité de tous face à la santé et l’accès de tous à des soins de qualité dispensés par une équipe pluridisciplinaire. Ces centres sont les garants d’une politique de santé publique de proximité juste et efficace. Ils acceptent tout le monde, ils pratiquent le tiers payant, ils pratiquent l’écoute et la prévention…Et…surtout… ils ne pratiquent pas les dépassements d’honoraires. Reconnus d’utilité publique et d’intérêt général, ces centres doivent recevoir des aides de l’État. Il est impossible de concevoir que cette belle aventure, solidaire et humaine, héritée du mouvement ouvrier, s’arrête le 10 avril pour des raisons purement comptables. Ensemble, nous avons demander aujourd’hui une nouvelle fois que de vrais engagements soient pris pour sauver et pérenniser nos centres de santé. Non, l’accès aux soins n’est pas une marchandise. Non, l’accès aux soins n’est pas un privilège. Et oui, l’accès aux soins est un droit fondamental pour tous.
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