Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/03/2012

La voix N’EST PAS libre

Il y a 15 jours, France 3 Méditerranée me proposait de participer à l’émission « La voix est libre » animée par Thierry BEZER, ce samedi 17 mars à 11 h 30. Le thème retenu pour cette émission de débat d’idées et d’expériences, est celui de l’eau au lendemain de la tenue du Forum Mondial de l’Eau et du Forum Alternatif Mondial de l’Eau.

Je me suis, bien sûr, empressé de donner mon accord pour cette émission tant au regard de l’enjeu mondial de l’Eau, bien commun de l’Humanité, des propositions que nous formulons pour un service public national de l’eau et de la pratique qui est la nôtre dans le pays de Martigues sur la production, la gestion et l’assainissement  permettant une maîtrise publique et un tarif parmi les plus bas dans le département et en France.

Ce vendredi 16 mars, alors que l’émission est programmée, annoncée partout avec ma participation, la direction de France 3 nous informe que l’invitation est annulée au motif que « les petits partis » ont eu un temps de parole trop important sur la chaine !

Samedi dernier était invité à "la voix est libre" : l’UMP, le P.S., le MODEM et le Front National. Et demain seront invités l’UMP et le PS.

Quelle conception de la démocratie prédomine sur France 3. Le temps de l’O.R.T.F. serait-il revenu ? Personne sur la chaine n’a-t-il lu « Les nouveaux chiens de garde » ?

Si les « petits partis » comme ils disent étaient si présents sur les chaines du service public où défilent sans cesse Nicolas SARKOZY, Marine LE PEN et François HOLLANDE, ça se saurait.

Ou, peut-être, la pratique que nous avons à Martigues de la gestion de l’eau et, plus largement des services publics, fait-elle peur aux dirigeants de France 3 ? Avec le mètre cube d’eau à 2 € 04 en régie publique contre 3 € 38 à Marseille craignent-ils la démonstration de l’efficacité technique et sociale du service public ? Dans une période où les collectivités locales se posent toutes la question d’un retour en régie publique ; où le Forum Alternatif Mondial de l’Eau a été un succès alors que le Président de la République n’a même pas daigné venir au Forum officiel organisé pour la première fois en France par ses amis de VEOLIA, SUEZ et la Lyonnaise des Eaux s'inquiètent-ils que l’école de Martigues et les propositions du Front de gauche fassent contagion ?

Ou, tout simplement, la hausse constante dans les sondages de Jean-Luc MELENCHON et du programme du Front de gauche ravive-t-elle les vieux démons de l’O.R.T.F. ?

Non, décidément « La voix N’EST PAS libre » sur France 3.

00:53 | Lien permanent

11/03/2012

SUR TOUS LES FRONTS !

Quelle semaine…

Depuis vendredi dernier, fidèle à mon engagement de démultiplier les rencontres de proximité dans le cadre de nos campagnes électorales, j’ai participé à de nombreuses initiatives plus enrichissantes les unes que les autres.

assembl-e citoyenne blog1.jpg

Vendredi 2 mars à Port de Bouc, avec mon ami Michel VAXES et Patricia FERNANDEZ-PEDINIELLI, nous avons animé une rencontre citoyenne autour du traité européen. Ce fameux M.E.S. que l’Europe de Merkozy veut nous imposer et qui a été adopté par le Parlement. Ce Mécanisme Européen de Stabilité qui est plutôt une Mécanique Européenne d’austérité, impose aux Etats un déficit budgétaire maximal de 0.5 % alors que le critère de 3 % définit par Maastricht n’a pu être respecté par aucun Etat européen. Désormais notre budget devra être soumis à l’Union Européenne. C’est un transfert de souveraineté inacceptable ! Pourtant, si les députés et sénateurs socialistes avaient voté non il ne serait pas passé. Dans notre département un seul député a voté contre : Michel VAXES comme l’ont fait l’ensemble des députés communistes et front de gauche. L’attitude des parlementaires socialistes augure mal de ce que sera la ligne de conduite d’un gouvernement de gauche s’il ne s’attaque pas de front au modèle libéral européen. Il ne s’agit pas de virer Sarkozy pour mettre en place une politique à la Hollandreou. C’est l’avis partagé des participants à cette rencontre

Lundi un sondage était publié annonçant que nous étions, Patricia FERNANDEZ-PEDINIELLI, ma suppléante et moi-même, largement en tête pour les élections législatives. Avec 35 % des intentions de vote, ce score représente déjà 5 % de plus que ce que nous avions réalisés, avec Michel VAXES, en 2007. Deux jours plus tard, un autre sondage annonçait que Jean-Luc MELENCHON, candidat du front de gauche à l’élection présidentielle, franchissait le seuil symbolique de 10 % des intentions de vote. Ce ne sont pas les sondages qui font les élections. Mais ils sont le reflet et le résultat de la dynamique que je ressens autour de moi chaque jour.

Mardi soir, à Fos sur Mer, aux côtés des animateurs du front de gauche et de Jean-Marc CHARRIER, Maire de Port saint Louis du Rhône, la question des services publics était au cœur des débats de l’assemblée citoyenne qui a réunit plus de 50 personnes. Adossée à cette question, celle de la démocratie et de la réforme des collectivités territoriales. J’ai pu exprimer à la fois nos propositions, issues du programme partagé " L’humain d’abord " mais également le sens premier de notre action dans le pays de Martigues : l’intérêt général. Celui-ci ne peut se concevoir en dehors du service public car intérêt général et gestion privé ne vont pas ensemble. Si je ne prends que l’exemple de l’eau : Entre Martigues et notre gestion publique et d’autres villes du S.A.N. Ouest Provence en gestion déléguée, le prix du mètre cube varie du simple au double ! Pourquoi ce que nous faisons à Martigues ne serait pas LA recette à appliquer sur le reste du territoire et au plan national ?

Au lendemain de cette rencontre, j’apprenais avec beaucoup de colère que François Hollande avait supprimé de son programme le rétablissement de la Taxe Professionnelle. Comment peut-on prétendre mener une politique de gauche, répondre aux immenses besoins sociaux en suivant la logique qui consiste à déconnecter l’activité industrielle du territoire et en tournant le dos au nécessaire partage des richesses ?

Mercredi 7 mars, j’ai invité 25 femmes, actrices de notre territoire dans tous les domaines pour un déjeuner – débat. Les droits des femmes sont indissociables de l’égalité pour tous dans tous les domaines pour construire une société nouvelle. Le débat a été immensément riche, non conformiste et d’une intensité remarquable. Merci.

assembl-e citoyenne blog2.jpgJeudi soir : Plus de 150 personnes se pressaient pour l’assemblée citoyenne de Martigues où la question " Quelle société voulons-nous construire ? " a alimenté, la aussi, un débat de fond. Pas seulement un constat, pas seulement un programme mais une volonté commune de bâtir autre chose, ensemble, dans notre diversité, en mettant nos forces en commun.

Nous allons poursuivre sur ce rythme afin de consolider le débat, nourrir les propositions que je formulerai pour notre territoire dans les semaines à venir.

A bientôt.

19:34 | Lien permanent