23/02/2012
Austérité : la « MES » est dite !
Malgré nos mises en garde sur les conséquences de l’application du traité européen portant sur le Mécanisme Européen de Stabilité (MES), un seul député des Bouches-du-Rhône a voté contre l’austérité à vie. Il s’agit de notre député Michel VAXES.
Les autres ? Que ce soit par soumission naturelle aux marchés financiers ou par renoncement à les affronter, ils ont une nouvelle fois sacrifié la souveraineté populaire au dogme du libéralisme.
Comment des parlementaires de gauche qui prétendent incarner d’autres choix politiques que ceux qui conduisent les peuples à l’agonie ont-ils pu se réfugier dans l’abstention ?
Comment peut-on clamer vouloir une réorientation de la construction européenne et capituler devant le modèle " austéritaire " ?
Comment oser se proclamer en candidat du peuple et commettre un tel déni de démocratie en refusant la consultation populaire sur des sujets aussi cruciaux que les futurs traités européens ?
Il n’y a décidément que le Front de gauche, son candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon et ses candidats aux législatives qui font entendre la voix de la raison, c’est-à-dire la rupture avec cette spirale qui condamnent les peuples aux sacrifices perpétuels au nom de l’intérêt supérieur des banques et des marchés.
Face à cela, je vous appelle à :
1/ Rejoindre la mobilisation européenne contre l’austérité du 29 février et à participer à la manifestation organisée par les syndicats ce jour là, à Marseille,
2/ Participer aux assemblées citoyennes qui se tiennent à Istres le 23 Février, Port-de-Bouc le 2 mars, Fos-sur-Mer le 6 mars, Martigues le 8 mars ou encore Port-saint-Louis-du-Rhône le 22 mars pour partager les propositions qui ouvriront une alternative dans notre pays,
3/ Reprendre le pouvoir en votant massivement pour les seuls candidats qui défendent les intérêts de notre peuple et de notre territoire, Jean-Luc Mélenchon le 22 avril et la candidature que je porte ici, avec Patricia FERNANDEZ-PEDINIELLI, aux élections législatives.
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20/02/2012
Avant de parler de réindustrialisation, protégeons déjà l’existant
En ces temps de campagne, tous les candidats à la présidentielle sauf un, parlent de réindustrialisation. A chacun son vocabulaire, du " Made in France " au " patriotisme industriel " en passant par un appel à " acheter français ". Si on est là aujourd’hui c’est bien à cause d’une politique qui a laissé la finance dominer l’économie et les emplois et qui a favorisé les délocalisations. Nos outils et notre savoir faire sont sacrifiés face aux motivations financières. Notre territoire du pourtour de l’étang de Berre est touché de plein fouet, à Berre, à Fos et à Lavéra. Au-delà d’une volonté de réindustrialisation, je veux que l’on défende et que l’on protège déjà ce qui existe. L’avenir de Lyondellbasell et du pôle vinylique d’ARKEMA est incertain et avec lui l’avenir de nombreux salariés. Concernant la vente à un affairiste américain G.Klesch du pôle vinylique d’ARKEMA qui est jugé " insuffisamment rentable " par ses dirigeants, près de 1800 salariés et 900 sous-traitants français risquent d’être vendus avec les meubles. Le syndicat CGT a obtenu début février lors du comité central d’entreprise le vote d’une expertise qui devra déterminer, site par site, les besoins financiers nécessaires pour assurer au moins cinq ans de fonctionnement. Des garanties sont nécessaires, il n’est pas question de se laisser endormir par les " engagements moraux " de Klesch dont on sait qu’il a racheté puis liquidé les chaussures Myrys. En parallèle, je vais solliciter la Dreal qui doit être consultée pour avis à chaque changement de propriétaire et je rencontrerai prochainement les autres maires des communes (Saint-Auban, Fos, Saint Fons, Balan, Berre l’étang, Gaillac, Sable sur Sarthe, Reims, Chantonnay) touchées par cette cession afin de décider ensemble d’une stratégie pour défendre ces emplois et pour une ambition industrielle durable partout en France. Nous devons intervenir auprès des industriels dans l’intérêt des salariés et dans l’intérêt de nos territoires. Je vais veiller à ce que tout soit fait pour protéger notre patrimoine industriel et pour que le gouvernement prenne ses responsabilités. Une belle occasion pour lui de transformer ses paroles en actes.
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