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13/09/2010

Va, vis et deviens.

Chaque année, je me fais un plaisir de recevoir les jeunes de Martigues qui ont obtenu le baccalauréat ou le Brevet de Technicien Supérieur dans le cadre d’une cérémonie.

 

A celles et ceux qui poursuivent leurs études à l’extérieur de Martigues, je souhaite qu’ils et qu’elles trouvent dans l’enseignement supérieur les meilleures conditions de réalisation de leurs projets. Je crains cependant qu’il y ait loin de la coupe aux lèvres pour ce qui concerne des études qui sont du ressort de l’Etat.

 

L’éducation et la formation sont pour moi des valeurs essentielles à l’épanouissement de la personne humaine.

J’espère que les étudiants martégaux s’accompliront dans leurs études et surtout, que leur cursus leur permettra d’enrichir leurs connaissances, leurs compétences.

 

Allez, vivez, devenez et – pourquoi pas ? - revenez-nous afin de travailler au sein de nos collectivités locales et vous investir dans le milieu associatif.

08/09/2010

Correspondances...

"Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s'étaient établis à Rouen.
Voilà la troisième fois que j'en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir.
L'admirable, c'est qu'ils excitaient la Haine des bourgeois, bien qu'inoffensifs comme des moutons.
Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols. Et j'ai entendu de jolis mots à la Prud'homme.
Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de très complexe. On la retrouve chez tous les gens d'ordre.
C'est la haine qu'on porte au Bédouin, à l'Hérétique, au Philosophe, au solitaire, au poète.
Et il y a de la peur dans cette haine.
Moi qui suis pour les minorités, elle m'exaspère."

Gustave Flaubert, lettre à George Sand, 12 juin 1867.

09:33 Publié dans Editos, humeurs | Lien permanent