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15/09/2010

Humeur...

Ce matin, à mon réveil, j'ai éprouvé une volonté pressante de vous faire partager le sentiment de colère et de tristesse mêlées qui m'envahit depuis quelques jours.

Sentiment de colère, tout d'abord, né des propos des  représentants locaux de la droite qui se répandent par voie de presse, arguant qu'il n'y aurait pas de « pilote dans l'avion », l'avion étant la ville de Martigues...
Le mensonge et la manipulation sont les méthodes de gouvernement que la droite a choisi au plus haut niveau de l'Etat. Elle applique les mêmes méthodes au niveau local.
Je fais entière confiance aux habitantes et aux habitants de Martigues qui connaissent le travail et les réalisations accomplies au quotidien par notre équipe municipale.

Sentiment de tristesse, lorsque je m'aperçois que la droite fait siens les propos que tient Paul Lombard, notre maire honoraire, dans son blog, tentant ainsi de l'instrumentaliser en tant qu'homme de droite, opposant à la politique de la municipalité dont il est membre.
Déjà, lors de la campagne électorale pour les élections régionales, les candidats de la droite locale avaient tenté de présenter Martigues non pas comme une ville de gauche mais comme une ville « lombardiste », confirmant en cela leur campagne de calomnie à l'égard de Paul Lombard qu'ils présentaient comme un roi avec une couronne sur la tête.

Les petits jeux politiciens d'hommes qui veulent accéder ou se maintenir au pouvoir, animés de la seule volonté machiavélique du pouvoir pour le pouvoir et pour lesquels seule la « fin justifie les moyens », sont à des années lumière des préoccupations de notre population.
Martigues avec sa population porte depuis des décennies des valeurs progressistes, humanistes.
Ce sont ces valeurs qui font la fierté de l'équipe municipale que j'ai l'honneur de diriger.
Ce sont ces valeurs qui donnent sens au travail que je veux réaliser pour bâtir l'avenir de notre ville et de notre intercommunalité.

Je voudrais simplement rappeler, à celui qui l'a oubliée, cette phrase pleine de sagesse de Jaurès, homme dont la pensée me guide souvent dans mes décisions :  « quand la droite m'applaudit, je me demande quelle erreur, quelle sottise j'ai pu commettre »...

14/09/2010

Une nouvelle étape de la vie

« Il faut en finir avec la souffrance, l'indignité et l'exclusion. Désormais, nous mettrons l'homme à l'abri du besoin. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie ».
Ces mots lumineux d'Ambroise Croizat, ministre du travail, prononcés à l'Assemblée nationale le 3 décembre 1945, sont d'une actualité brûlante.
Ce sont les mots qui ont donné sens à des millions d'hommes et de femmes, bâtisseurs de notre pays après la guerre, pour construire la sécurité sociale et le droit à la pension de retraite.
Cette révolution sociale a été combattue par toutes les forces de droite et a vu le jour grâce à la mobilisation du monde du travail.
Cette mobilisation est celle dont notre peule a encore besoin, celle que j'appelle de mes vœux, pour maintenir le droit à la retraite qui est et doit rester la nouvelle étape de la vie voulue par le Conseil National de la Résistance.